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L'ABANDON DES CARBURANTS FOSSILES AVEC NICOLAS HAERINGER 14/12/2015



 

 

-Bonjour Nicolas Haeringer, vous ê tes notre deuxiè me invité. Vous ê tes membre de l’ONG 350.org. Vous avez participé à la COP21, quel bilan faites -vous de ces grandes confé rences plané taire autour du climat?

Nicolas Haeringer: Ç a fait 21 ans maintenant que la communauté internationale se ré unit chaque anné e pour parler d’un plan mondial de ré duction des é missions de gaz à effet de serre. Sur la mê me pé riode, les é missions de gaz à effet de serre ont augmenté de 60%. Donc on est dans un systè me qui à l’é vidence, ne parvient pas à faire ce qu’il doit faire. Et la confé rence de Paris, malheureusement, n’é chappe pas à ce problè me.

-Vous luttez contre les é nergies fossiles, vous ê tes en faveur de l’abandon pur et simple de ces carburants fossiles, comment y parvenir?

Nicolas Haeringer: C’est le GIEC et l’Agence internationale de l’é nergie qui disent qu’il faut sortir des combustibles fossiles à 2050, si on veut maintenir de bonnes chances de rester sous la barre des 2 degré s de ré chauffement global. Nous ce qu’on propose, c’est notamment d’accé lé rer le mouvement, au fond de cré er les conditions pour les É tats agissent enfin. Et l’une des maniè res de la faire, c’est de demander à des institutions de dé sinvestir des combustibles fossiles, donc de cesser de soutenir et de s’enrichir par ces activité s-là, en revendant, leurs actions et obligations é mises par des compagnies charbonniè res, gaziè res et pé troliè res.

-Et vous ê tes entendu sur cette question-là? Parce que j’imagine que c’est compliqué de sortir du pé trole, du gaz...

Nicolas Haeringer: Ç a marche extrê mement bien la campagne est extrê mement dynamique.
Elle a mê me é té considé ré e comme la campagne de dé sinvestissement qui connaî t le plus de succè s de l’histoire. On est à ce jour à 500 institutions qui se sont engagé es dé sinvestir, pour un montant total de 3600 milliards de dollars. On commence à avoir une nette accé lé ration du mouvement, et on considè re qu’il y a une claire tendance à l’accé lé ration et la sortie des combustibles fossiles. C’est une tendance qu’il faut accé lé rer. Et surtout à partir du moment où on ouvre une conversation sur la question du dé sinvestissement, on rouvre un autre conversation sur la question du ré investissement. Donc là on demande aux institutions d’investir dans l’é nergie renouvelables, pour permettre cette transition.

-Donc il faut enlever l’argent que l’on donne au pé trole, aux é nergies fossiles, au gaz, au charbon, pour les ré investir ailleurs. Mais dans quels types de technologies?

Nicolas Haeringer:  L’idé e c’est ç a, de sortir l’argent du problè me pour aller vers les solutions. Les solutions sont donc notamment les é nergies renouvelables. Aprè s il est é vident que ce n’est pas uniquement une question technique, ce n’est pas uniquement une question qui doit ê tre entre les mains d’ingé nieurs. L’idé e ce n’est pas simplement de substituer un systè me d’approvisionnement é nergé tique à un autre, mais de repenser l’organisation, au fond, du systè me de distribution et de productions d’é lectricité. Donc l’idé al, c’est d’aller vers les sché mas de production de petite taille, sous forme coopé rative, à petite é chelle, locale. Ce sont, au fond, ces sché mas-là qui ré pondent à l’ensemble des problè mes que poses les combustibles fossiles.

-Donc là encore, revenir à des tailles plus petites, à une é chelle beaucoup plus humaine.

Nicolas Haeringer: Oui, c’est redé couvrir notre capacité à peser sur des choix, qui si on reste à des niveaux globaux, nous é chappe totalement. Si on reste à un niveau global, les politiques é nergé tiques nous é chappent, on n’a aucune maî trise, aucun contrô le. Si la production est relocalisé e, on peut peser dessus.

 —Concrè tement, quelles expé riences marchent sur le terrain?

Nicolas Haeringer: Les expé riences qui marchent sur le terrain sont celles sur lesquelles les citoyens ont directement la main, celles qui sont entre les mains des citoyens. On le voit en Allemagne, par exemple, avec la transition é nergé tique, vers les renouvelables, où le choix qui a é té fait, c’est de partir de petites unité s, de petites coopé ratives de production, qui permettent à chacun d’ê tre associé ces questions, et du coup on voit trè s bien que cette question de la production é nergé tique n’est pas simplement une question technique ou abstraite, mais aussi une question dé mocratique.

 

-Merci Nicolas Haeringer d’avoir ré pondu à nos questions. Je rappelle que vous ê tes l’auteur de ce petit livre « Zé ro fossile, dé sinvestir du charbon, du gaz et du pé trole pour sauver le climat ». C’est aux é ditions Les Petits Matins.


EDUCATION

L'APPRENTISSAGE DU FRANÇ AIS EN CHINE - SERGE BORG 30/10/2014

-Serge Borg, bonjour, vous pré sidiez donc ce forum des centres universitaires à Pé kin. Comment expliquer cet engouement pour le franç ais en Chine?

Serge Borg: Il y a la mystique relationnelle, les rapports qu’entretiennent les langues entre elles sont fais à la fois d’attraction, de ré pulsion, de fascination, de mé fiance, mais dans ce cas là , il y a fascination. Pour la Chine on peut dé nombrer trois grands axes. Le premier, c’est le poids de la culture franç aise dans ce pays. La culture qui se dé cline à la fois dans le domaine de la litté rature, du ciné ma, mais aussi dans l’art de vivre à la franç aise. Ensuite, il y a la dimension institutionnelle. La dimension institutionnelle, c’est que le franç ais est une grande langue internationale, parlé e au sein des plus grandes institutions, l’ONU, l’UNESCO, l’Union europé enne, et il est indé niable que ç a constitue aussi un argument de poids. Et enfin, il faut le dire, pour la Chine, c’est assez spé cifique de ce pays continent, l’Afrique francophone, qui ouvre dé sormais pour eux de nouveaux dé bouché s, de nouveaux horizons à la fois é conomiques et professionnels.

 

-Donc là, c’est la langue des affaires, le franç ais comme langue des affaires.

Serge Borg: Le franç ais comme langue des affaires, au cœ ur des affaires.

-Est ce que l’enrichissement de la population chinoise explique en partie aussi cet attrait pour la langue franç aise?

Serge Borg: Incontestablement. Plus de pouvoir d’achat augmente, plus on tend à vouloir s’exporter, s’expatrier, dé couvrir des cultures auxquelles on n’avait pas accè s pré cé demment. Il est incontestable, dans ce cas là, joue un rô le de premier plan pour cette classe montante et qui s’affirme de plus en plus. On le vois travers le tourisme, on le voit dans bien des secteurs. C’est quelque chose qui ne va pas s’arrê ter, à mon avis.

—-Vous parliez, tout à l’heure, dans l’interview, de l’environnement numé rique, qui est un outil pré cieux pour l’apprentissage des langues. Qu’est ce que ç a a changé ?

Serge Borg: Il est bien é vident que le colloque é tait placé sous l’é gide de innovation, l’innovation didactique du franç ais langue é trangè re. l’innovation, ç a touche aux thé ories de ré fé rence, on a eu une brillante confé rence du professeur Claude Germain sur l’apport des neurosciences, pour expliquer l’optimisation qu’on peut attendre au niveau de l’engrammation du savoir, de l’appropriation, ç a, c’est le premier point. Le deuxiè me point, vous venez de l’é voquer, et il a é té largement dé battu, ce sont les supports du numé rique, avec internet, iPad et autres tablettes. Je crois qu’il y a là un argument de poids pour l’apprentissage des langues.
-Est-ce qu’on peut faire un parallè le avec l’apprentissage du mandarin par les Franç ais? Est-ce que ç a participe de la mê me dynamique? Oui, bien é videmment, le numé rique est entré dans la sphè re é ducative, notamment dans celle de l’apprentissage des langues. Il se nourrit aussi des apports de la recherche, je ne l’ai peut-ê tre pas trop mentionné. Il est é vident que la recherche plurisectorielle apporte sa contribution au numé rique, notamment dans les centres universitaires de langue, comme leur nom indique, ils sont universitaires.

-Combien de chinois apprennent le franç ais aujourd’hui?

Serge Borg: 100000 du cô té chinois, 50 000 du cô té franç ais. Mais la ré ciproque, vu que c’est un pays continent, c’est trè s trè s difficile de l’avoir en termes de parité. Ceci dit, dans les deux sens, c’est en constante progression.


-Merci beaucoup Serge Borg pur cet é clairage sur l’apprentissage du franç ais en Chine.



RELIGION


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