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Проблема события в современной российской философии.



 

В последние 20-30 лет континентальная философия все больше сосредотачивается на событии (в противовес субстанции или субъекту) как фундаментальной онтологической категории. Во французской философии перекрещиваются интепретации события у Делеза (случай, привходящий предикат, предшествующий субъекту) и у Бадью (прорыв непризнанного). Тем не менее, остается оттенок непонимания в отношении содержания событий. Теория события остается в основном формальной. В российской же философии, тоже перешедшей на анализ событийности, особенно перед лицом драматических исторических событий, которые она переживала, акценты ставятся по-другому. Владимир Бибихин, которому в основном будет посвящен доклад, подчеркивает первично эстетический характер событийности: главное в нем это «интерес», драматическое столкновение полярностей. Следуя этой же линии мысли, я сам, в теории негативного события, указываю на неотъемлемую от событийности возможность и виртуальность катастрофы как революционного самоподрыва.

Sawada T.

É vé nement dans les phé nomè nes de phantasia : autour de la nouvelle fondation de la phé nomé nologie chez Marc Richir.

La phé nomé nologie de Marc Richir consiste à refonder – et non à nier – la phé nomé nologie husserlienne fondé e sur les notions en quelque sorte classiques, ainsi que l’intuition eidé tique, la perception immanente et la temporalité. Les phé nomè nes de phantasia jouent un rô le central dans ce projet que ce phé nomé nologue nommait « refonte de la phé nomé nologie ». Sa dé couverte de la « phantasia » dans volume XXIII (Phantasia, conscience d’image, souvenir) de Husserliana marque ce projet de « refonte » et lui permet d’é laborer sa propre phé nomé nologie de la phantasia (Phé nomé nologie en esquisses (2000) et Phantasia, imagination, affectivité (2004)).

Or, l’é laboration phé nomé nologie de la phantasia a, dans le parcours phé nomé nologique de l’auteur, pour effet de dé passer quelques notions de la mé taphysique classique, notamment notion de l’« eidos » qui é tait toujours en jeu et centralisé dans la phé nomé nologie husserlienne et de s’approcher de l’« é vé nement » qui est toujours en jeu dans la philosophie contemporaine. Tout cela apparaî t lorsque l’on examine la diffé rence de l’approche de la « phantasia » entre ces deux phé nomé nologues. Malgré la dé couverte des caractè res « proté iforme » (texte n° 1 (1904/05) du volume XXIII) et mê me cré ateurs de la phantasia, la puissance neutralisante de celle-ci est, dans la phé nomé nologie husserlienne (notamment dans ses Idé es 1 et Expé rience et jugement), destiné e en fin de compte à faire partie inté grante de la mé thode de la « ré duction eidé tique », à savoir la pré sentation mé thodique du noyau eidé tique des vé cus intentionnels. En critiquant le passage de la cré ativité de la phantasia à sa ré duction au caractè re unitaire de l’eidos, Richir tente de rester à l’analyse de la phé nomé nalité de ses phé nomè nes, à savoir, leur caractè re « proté iforme », « transpossible » et « transpassible » (Phé nomé nologie en esquisses) et, par là, de mettre en lumiè re la structure des vé cus de la conscience au niveau de cette libre mise en jeu des phantasiai.

En se libé rant ainsi du caractè re unitaire et mé taphysique, la libre mise en jeu des phantasiai constitue alors lieu de l’é vé nement. C’est au cours de celui-ci que la forme de communication intersubjective se module en une nouvelle, de faç on telle que ni le moi ni l’autrui ne pourrait pas la mettre en image dans la repré sentation ou l’anticiper dans la temporalité (ré tention et protention) de chacune conscience de temps. En fait, cet é vé nement, se phé nomé nalisant lui-mê me hors de l’espace et du temps, est dé taillé par l’auteur dans Phantasia, imagination, affectivité lorsque, en se ré fé rant à l’ouvrage psychanalytique de Donald Winnicott (Jeu et ré alité ), il discute de la communication entre la mè re et le bé bé au sein des phantasiai « perceptives » et de la modification de la chose maté rielle en un certain objet lui-mê me transpassible et innovateur de la relation de deux sujets.

Dans cet horizon, notre exposé e consistera en trois points: 1), premiè rement il s’agit de pré ciser la « phantasia » en tant qu’é vé nement dans la phé nomé nologie de Marc Richir par la mise en contraste avec celle husserlienne; 2), ensuite d’examiner la nouvelle fondation richirienne des vé cus de la conscience à partir de la libre mise en jeu des phantasiai; et finalement, nous en arriverons à dé tailler la faç on qu’a Richir de s’approcher de l’é vé nement à travers la phantasia phé nomé nologique.

Sarafidis K.

L’avè nement et l’é vé nement.

 

Comment penser ce qui advient en dé pit de sa retenue et de son inachè vement constitutif? L’advenir dé signe l’acte de ce qui s’approche du pré sent et dont la ré serve appelle l’installation d’un rè gne ou d’une é poque du monde. Ce qui advient, c’est d’abord une ouverture ou une clô ture, un cè lement ou dé cè lement, un voilement ou un dé voilement du monde lui-mê me. Le monde est de l’ordre de l’avè nement plutô t que de celui de l’é vé nement. Tandis que l’é vé nement singulier est un impré visible qui peut possiblement surgir dans le monde et se raconter, ce qui advient ne devient jamais é vé nement. L’avè nement reste hors de porté e: on ne peut pas le produire ni en faire quelque chose. On ne peut rien en dé cider. Porter l’attention sur ce qui advient au milieu des é vé nements, c’est se tourner vers ce qui est entrain d’arriver, qui n’est pas dans le tout fait mais dans ce qui se fait. Mê me quand un é vé nement est survenu, quelque chose continue d’advenir. Si la guerre d’Algé rie a é té longtemps appelé e « les é vé nements d’Algé rie », c’est bien parce que les é vé nements occultent ce qui est entrain d’advenir et qui se traduit par la reconfiguration de la puissance coloniale qu’est la France. De mê me, la fameuse ré ponse « ce n’est pas une ré volte (é vé nement) c’est une ré volution » (avè nement) indique au Roi ce qui est entrain d’avoir lieu sous les é vé nements en mê me temps que ce qui s’y pré pare. La mort, la naissance dans la vie d’un individu ne constituent pas des é vé nements, non seulement du fait qu’ils ne sont pas vé cus, mais du fait qu’aucun vé cu n’en é puise la ré serve (ré serve finie certes). Elles sont ce par quoi j’adviens à l’ê tre ou au né ant. Mais dans la croissance d’une plante, dans l’é closion d’une fleur, quelque chose advient é galement. Le divin grec est lui aussi de l’ordre de l’avè nement comme le souligne Otto par la formule: es ereignet sich etwas. C’est pré cisé ment dans le mythe grec qu’on trouvera deux modè les alternatifs de l’histoire:

- l’histoire des é vé nements qui se succè dent depuis l’é vé nement d’une chute originaire jusqu’à l’é vé nement final – chez Hé rodote.

- l’histoire comme battement d’avè nements dans laquelle le temps ne peut pas ê tre pris dans une totalisation de sens – chez Pindare.

Ce qui est pris dans l’alternance ré glé e d’allumements et d’é teignements, cela ne s’é teint jamais complè tement ni ne s’allume complè tement comme cette mesure du cosmos dont Hé raclite nous entretient dans un fragment où la pensé e advient. Ainsi en est-il de tout ce qui advient.

 

 

Литвин Т.В.


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