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LES SOUS-SYSTEMES DUS AUX RELATIONS ASSOCIATIVES AU SEIN DU



VOCABULAIRE FRANÇ AIS

Notions pré liminaires. Dans son « Cours de linguistique gé né rale » F. de Saussure a é mis l'idé e d'une « coordination » du lexique où chaque mot serait le centre d'une «constellation» associative.

LES SYNONYMES

Gé né ralité s. Les opinions des linguistes contemporains sur la synonymie sont fort diffé rentes. Pour certains linguistes les vocables sont synonymes à condition d'avoir une valeur sé mantique identique. Ceux-ci é tant ré duits au minimum, ces linguistes en arrivent à nier l'existence mê me de la synonymie. M. Bré al [51] affirme que la synonymie est un phé nomè ne pré caire et provisoire, de courte duré e qui se dé truit infailliblement du fait que les mots-synonymes sont sujets à l'é volution sé mantique et acquiè rent, par consé quent, des acceptions distinctes.

LES ANTONYMES

Gé né ralité s. Les antonymes sont des vocables à sens opposé qui expriment des notions contraires. Les contraires forment toujours une sorte d'unité; les choses qui n'ont rien de commun entre elles ne peuvent pas ê tre contraires; par exemple: pierre et livre, lampe et pain, etc. qui expriment des notions incompatibles, ne sont pas des antonymes, mais des mots à diffé rents contenus sé mantiques. Par contre, bon et mauvais, toujours et jamais, force et faiblesse sont des antonymes car ils expriment des notions contraires, le contraire é tant l'opposition entre deux choses homogè nes. L'antonymie est un phé nomè ne psycholinguistique; les oppositions antonymiques ne reflè tent pas né cessairement les oppositions ré elles entre les choses, mais les oppositions qui constituent des images que nous formons du monde ré el. Par exemple, le blanc et le noir sont perç us par notre esprit comme des contraires, tandis que le rouge et le violet ne les sont pas, quoique du point de vue scientifique ils repré sentent bien les points opposé s du spectre (pinfra-rouge et ultra-violet). Grâ ce à cette particularité des oppositions psycholinguistiques apparaî t le phé nomè ne de l'antonymie occasionnelle.

LES HOMONYMES

L'origine de l'homonymie. L'apparition des homonymes dans une langue est avant tout le

ré sultat de diffé rents phé nomè nes linguistiques qui s'opè rent dans la langue au cours de son dé veloppement. On pourrait indiquer quatre sources principales des homonymes en franç ais.

1. L'homonymie peut ê tre une consé quence du dé veloppement phoné tique des mots qui primitivement avaient une forme diffé rente. Dans un grand nombre de cas c'est pré cisé ment ce processus qui a donné naissance à des homonymes: pain (m) < lat. panis - pin (m) < lat. pinus - peint < lat. pi(n)ctum; foi (f) < lat. fides - fois (f) < lat. vices - voie (m) < lat. fwatum; pore (m) < lat. parus - porc (m) < lat. porcus - port (m) < lat. portas.

2. L'emprunt occupe aussi une certaine place dans la formation des homonymes. Il arrive qu'un mot emprunté à une langue é trangè re ait la mê me forme phonique qu'un mot dé jà existant dans la langue. Il est à noter que les mots é trangers, surtout emprunté s à une langue de la mê me famille, s'adaptent assez facilement à la prononciation de la langue qui les emprunte.

LES COUCHES LEXICALES DU FRANÇ AIS MODERNE

1. Le fonds usuel du vocabulaire du franç ais moderne.

2. La diffé renciation territoriale du lexique franç ais.

3. L'é tat actuel de la langue nationale franç aise.

4. La diffé renciation sociale du lexique franç ais.

5. Le jargon des pré cieuses au xviie siè cle.

6. L'argot ou jargon des dé classé s.

7. Les jargons ou argots professionnels et la terminologie spé ciale.

8. Les mots et calques internationaux dans le vocabulaire du Franç ais moderne.

Gé né ralité s

Etant é troitement lié à l'activité productive de l'homme, le lexique de la langue franç aise connaî t une é volution constante. Pourtant les diverses parties du lexique, ses diffé rentes couches se modifient diffé remment. Si le fonds usuel du franç ais se caracté rise par une certaine stabilité, d'autres couches lexicales telles que terminologie spé ciale, jargons, argots professionnels, parlers locaux subissent des changements plus rapides.

1. LE FONDS USUEL DU VOCABULAIRE DU FRANÇ AIS MODERNE.

Le fonds usuel comprend des mots d'un usage courant, des vocables d'un emploi commun pour toute la socié té.

Tels sont les mots et les expressions terre, soleil, homme, grand, beau, travailleur, avoir faim et beaucoup d'autres.

En dehors du fonds usuel demeurent les mots dialectaux d'une extension restreinte, employé s de pré fé rence dans une ré gion dé terminé e.

2. LA DIFFÉ RENCIATION TERRITORIALE DU LEXIQUE FRANÇ AIS.

La communauté de la langue est un trait inhé rent à la nation. Aucune nation ne peut exister sans la communauté de la langue. La communauté de la langue est un des indices essentiels de la nation.

La formation des langues nationales accompagne le processus de l'organisation des hommes en nations.

A l'é poque du fé odalisme on observe le morcellement linguistque conditionné par la dislocation gé ographique, é conomique et sociale de la France. Les principaux dialectes de la France fé odale é taient au Nord et à l'Ouest - le francien, le breton, le normand, le picard et d'autres, au Sud et sur le Plateau Central - le provenç al, le languedocien, le dauphinais, l'auvergnois, le gascon, le limousin.

Ils se laissaient ré partir en trois groupes essentiels:

1) la «langue d'oï l» ré pandue au Nord et à l'Ouest,

2) la «langue d'oc» dans le Midi et sur le Plateau Central (d'aprè s la maniè re d'exprimer

l'affirmation: oï l — au Nord, oc — dans le Midi),

3) les dialectes franco-provenç aux ré pandus dans les provinces situé es aux confins de la

Suisse.

3. L'É TAT ACTUEL DE LA LANGUE NATIONALE FRANÇ AISE.

Le franç ais contemporain n'a presque guè re conservé de dialectes. Pourtant certains d'entre eux n'ont pas totalement disparu. Tel est, par exemple, le wallon (en Belgique); le normand quoique fortement entamé se distingue encore par des traits particuliers.

Les dialectes sont é vincé s par la langue nationale. Modifié sous l'influence des dialectes, des parlers locaux dans telle ou telle ré gion de la France, le franç ais national porte le nom de franç ais ré gional. De nos jours le franç ais ré gional se rapproche de plus en plus du franç ais de la capitale. Les patois à leur tour se rapprochent du franç ais ré gional.

Par contre, le franç ais national, en se propageant jusque dans les coins les plus é loigné s du pays, porte l'empreinte des dialectes qu'il a é vincé s. Ce franç ais quelque peu modifié sous l'influence des dialectes locaux est appelé «franç ais ré gional» qui n'est rien autre que le franç ais national qui s'est assimilé quelques particularité s dialectales.

Le franç ais ré gional se distingue surtout par sa prononciation (par exemple, au Sud de la France les sons nasaux n'existent pas ou bien ils sont prononcé s d'une autre maniè re: ainsi, par exemple, la prononciation de enfant pourrait ê tre repré senté e comme «â ne fagne»), mais aussi par certains traits grammaticaux (dans les ré gions du Midi le passé simple s'emploie dans la conversation) et, naturellement, on observe des particularité s lexicales. Le franç ais ré gional possè de un certain nombre de mots pé rimé s, tombé s en dé sué tude dans le franç ais national litté raire. Tels sont les mots courtil («jardin») en Bretagne, soudard («soldat») en Savoie. Parfois certains mots d'un emploi usuel dans la langue nationale ont dans le franç ais ré gional un autre sens: espé rer («attendre») en Normandie, barquette («espè ce de pâ tisserie lé gè re») en Provence.

4. LA DIFFÉ RENCIATION SOCIALE DU LEXIQUE FRANÇ AIS.

5. LE JARGON DES PRÉ CIEUSES AU XVIIe SIÈ CLE.

Les classes, les diffé rents groupes sociaux tâ chent souvent de cré er des termes particuliers, en s'opposant à la langue commune, qui s'appellent jargon ou argot.

À la diffé rence des dialectes locaux qui sont parlé s par des repré sentants de couches sociales diffé rentes, les jargons ont une sphè re d'application é troite parmi les membres d'un groupe social dé terminé.

Les jargons n'ont pas de grammaire ni de phoné tique spé ciales; ils utilisent la grammaire et la phoné tique de la langue nationale. C'est seulement au niveau lexical qu'ils exercent leur activité en cré ant des termes spé cifiques qui ne peuvent ê tre compris des non-initié s.

6. L'ARGOT OU JARGON DES DÉ CLASSÉ S.

L'argot des dé classé s ainsi que les jargons de classe utilise la grammaire et la phoné tique de la langue gé né rale, il n'a de propre que son lexique. Il sert de moyen de communication à un groupe social trè s restreint - aux malfaiteurs. Pourtant le jargon des dé classé s a fait et continue de faire un apport à la langue gé né rale. Les premiers documents sur l'argot font leur apparition au XVe siè cle. Toutefois l'argot existe dè s le Moyen Age. Au XVe siè cle l'argot des malfaiteurs s'appelait le jobelin. Le premier terme de jobelin est le mot dupe [pigeon] qui par la voie mé taphorique a commencé à dé signer un homme bon à plumer comme le pigeon, c'est-à -dire un homme qu'on peut facilement tromper. Dans l'argot le verbe duper signifie «tromper en dé pouillant en mê me temps». Peu aprè s apparaissent les dé nominations synonymes du jobelin: jargon, argot, langue verte.


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