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Les dictionnaires de langue.



Les dictionnaires de langue sont destiné s à donner l'explication des mots qui en composent le vocabulaire. On interprè te dans ce type de dictionnaires les significations des mots; le dictionnaire de langue donne des indications sur leurs formes et leur emploi, il comporte les principales locutions stables dans lesquelles entrent les mots en question; le tout est confirmé par des citations tiré es des auteurs. Les dictionnaires de langue prennent é galement à tâ che de fournir au lecteur des informations phoné tiques, é tymologiques, analogiques (indiquant les synonymes, les antonymes et les homonymes du mot interpré té ).

Les dictionnaires linguo-encyclopé diques.

Un dictionnaire linguo-encyclopé dique diffè re des autres dictionnaires unilingues en ce que son objectif n'est pas purement linguistique. Outre l'explication des mots comme tels il fournit des renseignements sur des objets et phé nomè nes diffé rents: é vé nements historiques, noms propres, dé couvertes scientifiques, sciences, arts, etc.

Le dictionnaire linguo-encyclopé dique classique franç ais est celui de Pierre Larousse – le «Grand Dictionnaire Universel du XIXe siè cle» en 17 volumes. Il est connu dans le monde entier sous le nom de Grand Larousse.

Les dictionnaires aide-mé moire.

À cô té des encyclopé dies au sens propre du mot, il existe toutes sortes d'aide-mé moire, d'ouvrages d'information conç us sous forme de dictionnaires alphabé tiques donnant des renseignements divers. Ces aide-mé moire peuvent ê tre classé s en trois grands groupes: 1. D'une part, ce sont de brè ves encyclopé dies d'ordre particulier contenant des donné es sur des é vé nements historiques, des renseignements sur l'histoire de la culture, de la religion, etc. On pourrait citer à titre d'exemple: «Dictionnaire de l'art contemporain», «Dictionnaire de la danse», «Dictionnaire de la peinture moderne», «Dictionnaire de litté rature contemporaine», «Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine», «Dictionnaire des attributs, allé gories, emblè mes et symboles», etc. La diversité de cette espè ce d'ouvrages est vraiment illimité e.

LES DICTIONNAIRES BILINGUES

Les dictionnaires franç ais-russe et russe-franç ais.

Les é tudes du franç ais en Russie, qui ont une longue tradition, exigeaient des dictionnaires franç ais-russe et russe-franç ais. Il est à noter, cependant, que si les lecteurs russes disposaient d'un assez grand nombre de dictionnaires franç ais-russes satisfaisants il n'y avait point de bon dictionnaire russe-franç ais, jusqu'au moment de la parution de celui de L.V. Stcherba et M. I. Matoussé vitch.

Un dictionnaire bilingue part du principe que les mots d'une langue ont des mots é quivalents dans une autre langue. Or, il est bien connu que les mots de deux langues diffé rentes, ayant mê me des valeurs sé mantiques semblables, ne coï ncident que partiellement.

 

Литература:

1.Синицын, В. В. Конспект лекций по лексикологии французского языка / В. В. Синицын. – Тула, 2007. – 23 с. – Режим доступа: http: //window.edu.ru/catalog/pdf2txt/752/67752/41116.

 

 

Thè me V. Stylistique

 

Le terme « la stylistique » provient du mot grec « stylos » qui veut dire « poinç on de metal » dont les anciens se servaient pour é crire sur les tablettes enduites de cire. La racine du mot « stylos » a donné des dé rivé s: le syle, la stylistique, le styliste etc dans plusieurs langues. Dans la vie courante on comprend sous le mot « le style » la maniè re d’é crire, d’ exprimer sa pensé e.

Pour Buffon (1707 - 1788) « le style n’est que l’ordre et le mouvement que l’on met dans ses pensé es ». On connaî t sa citation cé lè bre: « le style c’est l’homme mê me » (Dans son Discours sur le style). G. Flaubert considé rait le style comme une « maniè re de voir. »

Mais jusqu’ à nos jours il n’existe pas de dé finition pré cise de se mot au point de vue de la science.

Dans la vie courante la stylistique – c’est l’ é tude des procé dé s de styles propres à rendre le mouvement de la pensé e et du sentiment; le styliste – celui qui brille surtout par son style. P. ex. G. Flaubert est un des meilleurs stylistes franç ais. Dans les beaux arts nous faisons usage des termes « le style », « la stylistique » au point de vue de la science.

Les problè mes de la stylistique franç aise occupaient les linguistes et les é crivains franç ais à partir du XVI – e siè cle. Du Bellay, le poè te de la Plé ï ade, é crit sa « Dé fense et Illustration de la Langue Franç aise » où il lutte pour l’ enrichissement des moyens expressifs du vocabulaire.

Au XVII-e siè cle, Vaugelas é crit « Remarques sur la langue franç aise », Malherbe – « Commentaire sur Desportes » (poè te du XVI–e siè cle). Au XVIII–e Helvè tius, Diderot, Rousseau, Voltaire ont exprimé les idé es inté ressentes sur le style des belles-lettres.

Au XIX–e sié cle, les puristes essayaient de limiter la liberté de l’ é crivain de choisir les moyens de la langue tendis que les é crivains progressistes, tels que Stendhal, V. Hugo proclament le droit du chois libre des mots et des expressions né cessaires à rendre la conception d’ art d’ un é crivain.

Les problè mes de la stylistique attiraient l’attention des é crivains et des linguistes, pourtant ce n’est qu’ à partir du XX–e siè cle que la stylistique devient une science à part. En 1908, André Sé ché haye é crit « La stylistique et la linguistique thé orique » où il essaie de justifier thé oriquement la stylistique comme une science linguistique indé pendante. L’ouevre principale sur la stylistique franç aise est le « Traité de stylistique franç aise » de Charles Bally (1865 – 1947), disciple de Ferdinand de Saussure (l’é cole linguistique suisse). Charles Bally dé finit la stylistique,

c-à -d., dé finit son objet d’é tude, ses tâ ches et sa mé thode. Selon Bally, la stylistique é tudie le systhè me de faits de la langue, du point de vue de leurs expressions affectives. Les faits de la langue, d’une part, expriment les idé es, d’autre part, é voquent de diffé rentes é motions. Bally tient pour objet d’é tude de la stylistique « le langage parlé de la langue nationale ». Selon Bally, l’é tude du style de la langue des belles-lettres, du style individuel (ou personnel) des é crivains est la tâ che de la critique litté raire. Sa mé thode est la comparaison des faits semblables de la langue pour faire saillir les nuances diffé rentes. En tant que disciple de F. de Saussure Bally renonce à é tudier la stylistique au point de vue historique. A son avis, la stylistique examine les phé nomè nes stylistiques synchroniquement, c-à -d., conformé ment à une é poque historique donné e.

Un autre linguiste franç ais, Marouzeau (1878 – 1945), traite l’objet d’é tude et les tâ ches de la stylistique d’un point de vue diffé rent. Il estime que la stylistique n’a qu’à é tudier le choix et l’emploi des moyens de la langue conformé ment au but de l’é nonciation et des conditions de la communication. Marouzeau donne la caracté ristique stylistique des moyens phoné tiques, lexicaux et grammaticaux du franç ais contemporain. Ses exemples sont tiré s des oeuvres litté raires aussi bien que du langage parlé et d’autres styles fonctionnels.

Les linguistes é trangers s’occupaient des problè mes de la stylistique franç aise aussi (p. ex. le linguiste allemand Vossler). Mais leur dé faut mé thodologique c’est le point de vue idé aliste sur les relations entre la langue nationale et le personnel dans le langage, l’exagé ration du rô le de l’individuel dans le dé veloppement de la langue.

Les linguistes sové tiques s’occupaient é galement des problè mes de la stylistique franç aise. En 1954, une discussion a eu lieu au cours de laquelle on a essayé de dé finir les tâ ches et les mé thodes de la science du style. Plusieurs problè mes restent encore à ré soudre, il n’y a pas d’opinion unique sur beaucoup de questions. L’acadé micien Vinogradov a donné le ré sumé de cette discussion dans la revue «Вопросы языкознания» № 1, 1955.

En ré sultat de cette discussion on a dé signé la stylistique comme une science indé pendante. La stylistique – c’est une science philologique qui a pour objet d’é tude les principes du choix et de l’emploi des moyens de la langue pour exprimer un sens dé terminé dans de diffé rentes conditions de la communication. La stylistique comprend les mé thodes et les objets d’é tude de la critique litté raire et de la linguistique. C’est une science synthé tique qui se rattache à l’histoire de la langue, à la lexicologie et à la grammaire thé orique car pour é tudier la structure du langage contemporain il faut savoir les modifications phoné tiques, grammaticales et lexicales qui ont eu lieu au cours des siè cles. La stylistique é tudie tous les faits de la langue dans leurs fonctionnements pratiques.

Le rapport entre la stylistique et la grammaire consiste en ce que la stylistique é tudie, de sa part, les moyens grammaticaux de la langue. La diffé rence consiste en ce que la grammaire dé crit le systhè me grammatical des moyens de la langue sans pré ciser leur emploi dans les styles fonctionnels, tendis que la stylistique é tudie l’emploi des tournures grammaticales dans les styles varié s.

Le lexicologie é tudie l’enrichissement du vocabulaire, la formation des mots etc. La stylistique é tudie la valeur affective ou expressive des mots dans les styles varié s. (P. ex., prenons les trois synonymes du mot « maison »: demeure, domicile, cambuse. « Demeure » - c’est le mot neutre qui se rattache au fond essentiel de la langue; « domicile » - c’est un terme qui s’emploie dans le style officiel; « cambuse » s’emploie dans le style familier. Ces questions sont é tudié es par la stylistique.)

Le rapport entre la stylistique et l’histoire de la langue consiste en ce que la langue se modifie avec le tamps. P. ex., les mots « mont » et « val » ont é té remplacé s par les mots « montagne » et « vallé e ». De nos jours, les mots « mot » et « val » portent une certaine nuance stylistique – on ne les recontre plus que dans la poé sie (comme brume – brouillard; espé rence – espoir etc). L’histoire de la langue dit que « le passé simple » et « l’imparfait du subjonctif » é taient fort à l’usage jusqu’au XVIII – e siè cle. Dans le langage contemporain ces temps ne sont employé s que dans la langue é crite.

De là dé coule la né cessité de savoir profondé mé nt les sciences nommé es pour pouvoir s’occuper de la stylistique.

La tâ che de la stylistique est d’apprendre le choix des moyens de la langue pour exprimer la pensé e avec toutes les nuances le plus clairement.

La stylistique se divise en trois branches :

1) – la stylistique linguistique ou la stylistique de la langue nationale;

2) – La stylistique des belles-lettres;

3) – le style individuel ou personnel.

 

Quelle est l’impotrance pratique de la stylistique? La langue comme moyen de

la communication c’est l’ensemble des moyens lexicaux, grammaticaux et phoné tiques qui sert aux hommes à se communiquer entre eux. Le chois des mots, des expressions, des formes grammaticales et des moyens phoné tiques dé pend du sens de l’é nonciation et des conditions de la communication. Donc, la clarté, l’exactitude et l’expressivité de notre parole soit dans notre langue maternelle, soit dans une langue é trangè re dé pendent de la maniè re corcecte et rationelle du choix de ces moyens de la langue. Mieux nous saurons choisir les moyens de la langue, mieux nous saurons nous en sevir. La stylistique formule les principes de l’emploi des moyens de la langue conformé ment aux tâ ches de ceux aui parlent ou é crivent. La stylistique aide à choisir parmi les synonymes dont chacun a sa nuance, le mot le plus convenable, le plus rationnel dans un contexte donné.


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