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Les dictionnaires unilingues.



L'é tude des dictionnaires, ou la lexicographie, s'é lè ve, à l'é poque actuelle, à la hauteur d'une science.

Tout d'abord on distingue les dictionnaires unilingues, bilingues et multilingues.

Les dictionnaires unilingues comportent plusieurs sous-types: on trouve parmi eux des dictionnaires de langue, des dictionnaires linguo-encyclopé diques, des dictionnaires aide-mé moire, des dictionnaires idé ologiques (ou analogiques), des dictionnaires de syno­nymes, des dictionnaires é tymologiques, historiques, phrasé ologiques, des dictionnaires de termes spé ciaux, des dictionnaires de né ologismes des dictionnaires de fré quence, des dictionnaires des parlers locaux etc.

 

Les dictionnaires de langue sont destiné s à donner l'explication des mots qui en composent le vocabulaire. On interprè te dans ce type de dictionnaires les significations des mots; le dictionnaire de langue donne des indications sur leurs formes et leur emploi, il comporte les principales locutions stables dans lesquelles entrent les mots en question. Un des principaux types de dictionnaires de langue est le dictionnaire normatif. Son but est de fixer le lexique de la langue à une é poque donné e, de le repré senter en tant que systè me accompli, de limiter l'accè s des vocables obsolè tes, argotiques, des ternies spé ciaux d'un emploi restreint, de rejeter ce qui est inconnu à la majorité des sujets parlant la langue en question. («Dictionnaire de l'Acadé mie Franç aise», «Dictionnaire gé né ral de la langue fran­ç aise du commencement du XVIIe siè cle jusqu 'à nous jours»).

 

Les dictionnaires linguo-encyclopé diques. Un dictionnaire linguo-encyclopé dique diffè re des autres dictionnaires unilingues en ce que son objectif n'est pas purement linguistique. Outre l'explication des mots comme tels il fournit des renseignements sur des objets et phé nomè nes diffé rents: é vé nements historiques, noms propres, dé couvertes scientifiques, sciences, arts. etc.

Le dictionnaire linguo-encyclopé dique classique franç ais est celui de Pierre Larousse - le « Grand Dictionnaire Universel du XIXe siè cle » en 17 volumes. Il est connu dans le monde entier sous le nom de Grand Larousse.

Les dictionnaires aide-mé moire.À cô té des encyclopé dies au sens propre du mot, il existe toutes sortes d'aide-mé moire. d'ouvrages d'information conç us sous forme de dictionnaires alphabé tiques donnant des renseignements divers. Ces aide-mé moire peuvent ê tre classé s en trois grands groupes:

1. D'une part, ce sont de brè ves encyclopé dies d'ordre particulier contenant des donné es sur des é vé nements historiques, des renseignements sur l'histoire de la culture, de la religion, etc. On pourrait citer à titre d'exem­ple. « Dictionnaire de l'art contemporain », « Dictionnaire de la danse » etc. La diversité de cette espè ce d'ouvrages est vraiment illimité e.

2. D'autre part, il faut classer parmi les dictionnaires aide-mé moire plusieurs types d'ouvrages dont le but est de fournir toutes sortes de don­né es linguistiques. Ici vient se ranger le « Dictionnaire de la prononcia­tion franç aise dans sa norme actuelle » de L. Warnant. en 2 volumes, paru en 1966 (ré é d. en 1987). Le premier volume contient les noms com­muns du franç ais placé s en ordre alphabé tique et suivis de leur transcrip­tion phoné tique indiquant « la prononciation franç aise d'aujourd'hui, telle qu'on peut l'entendre dans les milieux parisiens cultivé s ». Le second volume est consacré à la prononciation des noms propres.

3. Enfin il y a d'innombrables dictionnaires aide-mé moire qui se rapprochent plutô t des vocabulaires de tenues. Il s'agit de toutes sortes de terminologies spé ciales: dictionnaires de termes techniques, de mé decine, des termes vé té rinaires et zootechniques, de la chimie, de la radio, de l'é lectronique, de l'atome, etc.

Les dictionnaires analogiques (ou idé ologiques). On compare souvent les dictionnaires alphabé tiques à d'é normes tertres funé raires ou fosses communes où se trouvent enterré s des milliers de mots dont parfois on ne soupç onne mê me pas l'existence. En effet, la majorité des Franç ais utilisent ordinairement prè s de 5000 mots; les dictionnaires en contiennent de 25 000 à 70 000. Il y a beaucoup d'idé es, de choses dont on ignore ordinairement les noms. Donc, il y a fort peu de chances de les trouver dans un dictionnaire alphabé tique. Parfois un mot que nous sommes sû rs de connaî tre é chappe à notre mé moire, et il n'y a pas moyen de s'en ressouvenir à l'aide d'un dictionnaire alphabé tique. (« Dictionnaire des idé es suggé ré es par les mots »)

Les dictionnaires de synonymes. Les dictionnaires de synonymes ne sont qu'une varié té des dictionnaires analogiques; tout comme dans ces derniers, il s'agit de grouper les mots selon leurs affinité s sé mantiques, mais dans les dictionnaires de synonymes cette affinité est plus é troite. ( «La.Justesse de la langue franç aise ou tes Diffé rentes significations des mots qui passent pour ê tre synonymes», Le dictionnaire de Bailly).

Les dictionnaires phrasé ologiques. Les locutions phrasé ologiques sont enregistré es dans une mesure plus ou moins large dans les dictionnaires de langue de type gé né ral. Elles peuvent ê tre aussi l’unique objet d'é tudes lexicographiques. («Dictionnaire des gallicismes les plus usité s», «Dictionnaire des locutions franç ai­ses»).

Les dictionnaires des parlers locaux. Il est pratiquement impossible d'é numé rer les ouvrages de ce genre. L'inté rê t aux variations locales du franç ais est né avec la mé thode historique et comparative en linguistique.

Les dictionnaires de né ologismes. L'explosion de la cré ativité lexicale qui caracté rise notre é poque a imposé la né cessité de fixer et de dé finir les innovations lexicales et sé mantiques. «Chaque Franç ais se trouve, presque chaque jour, sollicité par des termes qui lui posent des é nigmes». C'est pour expliquer ceux d'entre eux qui prennent une extension considé rable que paraissent des recueils. («Dictionnaire des mots nouveaux» de P. Gilbert)

Les dictionnaires de fré quence. Ce nouveau type de dic­tionnaires est né comme une consé quence du dé veloppement de la lin­guistique structurale et des nouvelles mé thodes d'investigation et d'enseignement des langues. («Dictionnaire fondamental de la langue franç ai­se» de G. Gougenheim)

Les dictionnaires historiques visent avant tout à nous renseigner sur l'histoire des mots. (Le dictionnaire de Godefroy, «Dictionnaire é tymologique de la langue franç aise»)

 

 


 

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Sections franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. Les jargonismes et l'argot.

2. Les dictionnaires bilingues,

3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.

 

1. Les jargonismes et l'argot.

Les jargons sociaux.

Les dialectes sociaux (ou jargons) se distinguent profondé ment des dialectes locaux.

À rencontre des dialectes locaux qui sont parlé s par des repré sen­tants de couches sociales diffé rentes, les jargons ont une sphè re d'appli­cation é troite parmi les membres d'un groupe social dé terminé.

Les jargons sociaux sont dé pourvus de toute indé pendance linguistique, ils ne sont rien autre que des rejetons de la langue nationale du peuple tout entier.

C'est pourquoi les jargons sociaux ne peuvent pas devenir des lan­gues indé pendantes, ils ne peuvent servir de base à la cré ation de langues nationales.

Le jargon de l'aristocratie franç aise du XVIIe siè cle. Les jargons peuvent ê tre cré é s par les membres des classes dirigeantes qui se sont dé taché es du peuple et nourrissent du mé pris à son é gard. Ces jar­gons de classe se distinguent par un certain nombre de mots et d'expres­sions spé cifiques d'un caractè re recherché. L'aristocratie mondaine du XVIIe siè cle dé sireuse de s'opposer au « bas » peuple s'est ingé nié e à remplacer des mots d'un emploi commun, mais lui paraissant vulgaires, par des pé ­riphrases euphé miques inintelligibles et saugrenues, comme: la mesure du temps (« la montre »); le té moin des â ges (« l'histoire »); l'enfant de la né cessité (« un pauvre »); la compagne perpé tuelle des morts et des vivants (« une chemise »); l'ameublement de la bouche (« les dents »); l 'amour fini (« le mariage »), etc. Rien que ces quelques exemples dé montrent à quel point les jargons de classe sont sté riles et mê me nuisibles à la communication.

 

L'argot. À cô té des jargons de classe, il faut nommer l'argot des dé classé s, appelé aussi «jargon »'. De mê me que les jargons de clas­se l'argot des dé classé s ne forme guè re de langue indé pendante. Il utilise les systè mes grammatical et phoné tique de la langue nationale et n'a en propre qu'une partie du lexique.

L’argot franç ais dé classé s est trè s ancien, il existe depuis le Moyen Age.

L'argot é tait un langage secret destiné à n'ê tre compris que des mal­faiteurs, c'est pourquoi il devait constamment se modifier. Encore V. Hugo qui a consacré dans « les Misé rables » tout un chapitre à l'argot.

Dans son dé veloppement accé lé ré l'argot fait appel aux divers moyens de cré ation et de renouvellement appartenant à la langue commune. Ainsi on y retrouve les mê mes procé dé s essentiels de formation:

- l'affixation (l'emploi des pré fixes et des suffixes courants), par exemple:

dé - : dé buter - « dé goû ter », < becter - « manger »; re- : replonger - « ê tre incarcé ré de nouveau aprè s ré cidive » < plonger - « ê tre inculpé ou incarcé ré »; -iste: é talagiste - « voleur à l'é talage »; -eur, -euse: biberonneur - « alcoolique, ivrogne »; faucheuse - « mort »;

- le passage d'une caté gorie lexico-grammaticale dans une autre: battant, palpitant - « cœ ur » cogne - « policier, agent de police »;

- la composition: casse-pattes - « boisson trè s forte »;

- le té lescopage : malagauche de mala[droit] et gauche - « mala­droit »;

- l'abré viation: bombe pour « bombance », maquille pour « maquillage »;

- la formation d'onomatopé es: toquante - « montre » < toc-toc, fric-frac - « vol avec effraction »;

- la formation de locutions phrasé ologiques, tas de ferrailles - « vé ­hicule en mauvais é tat», pincer de la harpe, de la guitare - « ê tre en prison », ê tre tondu à zé ro -« avoir les cheveux coupé s ras », c'est du ciné ma! - « c'est invraisem­blable, ce n'est pas cré dible! »,

c 'estpas de la tarte! - « cela n'ira pas tout seul, c'est qch de trè s difficile! », n 'en avoir rien à cirer - « s'en dé sinté resser complè tement ».

Cependant l'argot possè de certains modè les et procé dé s de forma­tion qui lui appartiennent en propre. Signalons, entre autres, les pseudo­suffixes argotiques-mar(e), -muche, -uche, -oche, -go(t), -os, -anche, -dingue, -aga, par exemple: é picemar - « é picier »; Mé nilmu-che - « Mé nilmontant », argomuche - « argot »; la Bastoche - « la Bastille », cinoche - « ciné ma » parigot- « parisien », icigo - « ici », lago - « là » ; chicos - « chic », craignos se dit de qch de laid, douteux, inquié tant: « Cet hô pital ripou (= « pourri ») devient craignos », calmos (du calme! ), boutanche - « bouteille », pré fectanche - « pré fecture », cradingue - « trè s sale, crasseux », sourdingue - « sourd »; poulaga -« policier».

Un autre moyen de dé former les mots, et qui n'est rien qu'un code spé cial, consiste à remplacer la consonne ou le groupe de consonnes initiales par un 1, à les rejeter à la fin en les faisant suivre d'une finale: -é, -em, -i, etc.

l-ou-cher-b-em de « boucher », l-ar-gon-j-i de « jargon »; cf. encore: elicierpem pour « é picier », enlerfem pour « enfer ».

Le verlan, autre procé dé qui consiste à retourner le mot « à l'envers », syllabe par syllabe: brelica pour « calibre », chicha pour « haschisch », tromé pour « mé tro », fé ca pour « café », ripou pour « pourri »'.

Mais parmi ces procé dé s la premiè re place revient aux changements mé taphoriques: «... la mé taphore..., remarque entre autres linguistes, A. Dauzat, c'est une des principales forces cré atrices des langages argotiques comme de tous les parlers populaires, essentielle­ment é motifs. » À titre d'exemples nommons piano - « les dents », souris - « fille, femme » (plutô t jeune et bien faite), corbeau - « curé en soutane », aquarium - « bureau vitré ». fuseaux - « jambes » (plutô t maigres), rat - « avare ». é ponge - « ivrogne », agrafer, accro­cher - « appré hender, arrê ter ».

On y trouve plus rarement des mé tonymies: pè lerine - « policier », calibre - « revolver ». la calotte - « le clergé, les curé s ». foire - « fê te, goguette ».

Les euphé mismes y sont fort nombreux: effacer, envoyer, descen­dre, ré gler son compte pour « abattre, tuer ». soulager, dé tourner, tra­vailler pour « voler ».

L'argot se distingue par la multiplicité de ses synonymes. C'est ainsi que pour « pè re » l'argot dit le dabe ou le daron qui sont de simples é quivalents: il en est de mê me pour « main » -pince, patte, cuiller, etc.; les é quivalents argotiques de « tê te » sont encore plus nombreux: bille, bobine, bouchon, boule, caillou, cafetiè re, citrouille, chou, pê che, cense, cassis, pomme.

Les jargons ou argots professionnels. Les argots professionnels sont des langages spé ciaux servant des groupes d'indivi­dus pratiquant quelque mé tier ou profession. Les argots professionnels comprennent des mots et des expressions destiné s gé né ralement à supplé er les mots de la langue commune usité s par les repré sentants de professions et de mé tiers diffé ­rents. Ces mots et expressions sont souvent caracté risé s par une nuance é motionnelle, affective.

Les argots des é coles: boî te - « é cole », boî te à bachot, bahut - « lycé e »; piocher, chiader, potasser - « travailler avec assiduité »; diff- « difficile »; prof - « professeur »; math é lé m - « mathé matiques é lé mentaires »; colle -« exercice d'interrogation pré paratoire aux examens » et « question diffi­cile », pion - « ré pé titeur », archicube - « ancien é lè ve de l'É cole nor­male supé rieure »; sorbonnard - « é tudiant en Sorbonne.

Dans l'armé e, qui a son argot trè s é tendu, ont pris naissance: bar­da- « é quipement complet du soldat »; rab(iot) - « ration en supplé ­ment »; perm(e) - « congé accordé à un militaire, permission »; colon -« colonel », capiston - « capitaine »; juteux - « adjudant » flingot -« fusil »; marmite - « obus »; marmitage - « bombardement »; taule - « prison militai­re » et beaucoup d'autres.

Il ne faut pas confondre avec les jargons et les argots les diverses terminologies et les diffé rents vocabulaires professionnels qui enrichis­sent la langue nationale de termes spé ciaux exprimant des concepts nou­veaux.

- Tels sont les termes de mé decine: pasteurisation, auscultation, vaccination, insufflation, capillarité, thé rapie, diphté rie, albinisme, rhu­matisme, rhinologue, sphygmomanomè tre, scannographie. etc.:

- les termes de physique: volt, ampè re, irisation, polarisation;

- les termes de chimie: né on, brome, iode, condenser, carbone;

les termes techniques: é lectriflcation, acié ration, canalisation, . etc., et une multitude d'autres termes.

 

2. Les dictionnaires bilingues,

 

L'é tude des dictionnaires, ou la lexicographie, s'é lè ve, à l'é poque actuelle, à la hauteur d'une science.

Tout d'abord on distingue les dictionnaires unilingues, bilingues et multilingues.

Les dictionnaires bilingues: ce sont les dictionnaires des dialectes et patois, les dictionnaires de l'argot, etc.les dictionnaires franç ais-russe et russe-franç ais.

Les dictionnaires d'argot. La cré ation d'un dictionnaire de l'argot est une tâ che particuliè rement difficile. L'argot est, d'une part, un langage qui se veut é soté rique: sa raison d'ê tre consiste en ce qu'il soit difficilement compris par ceux qui n'appartiennent pas au «milieu»; c'est pourquoi il doit changer constamment. D'autre part, c'est la maniè re de s'exprimer de «l'homme de la rue» des grandes villes, qui cherche à donner de la couleur, de l'impré vu, de la rapidité à sa parole, de lui confé rer une certaine dé sinvolture propre à celui qui n'a point à se gê ner devant ses pareils. De là la grande inconstance des argots, leur é volution rapide. («Dictionnaire argot-franç ais» de Delesalle, «Dictionnaire de l'ar­got » L.-P. Colin).

Les dictionnaires des dialectes est les dictionnaires qui donnent les é quivalents de la langue du dialecte sur la langue nationale. («Dictionnaire franç ais-breton» d’Henri du Rusquec)

Les dictionnaires franç ais-russe et russe-franç ais. Un dictionnaire bilingue part du principe que les mots d'une langue ont des mots é quivalents dans une autre langue. Or, il est bien connu que les mots de deux langues diffé rentes, ayant mê me des valeurs sé manti-ques semblables, ne coï ncident que partiellement. (Гак и прочие)

 

 


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Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. La mé taphore.

2. La diffé renciation territoriale et sociale du lexique de langue franç aise.

3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.

 

1. La mé taphore.

Ce mot previent du mot grec «metaphora», qui signifie en francais «transfer» (перемещение).

La mé taphore est la dé nomination d'un objet par un autre lié au premier par une association de similitude.

Par mé taphore on dé signe un nouvel objet ou phé nomè ne de la realité qui suppose quelque proprié té ou trait commun avec l'objet ou le phé nomè ne anté rieurement dé signé par le mot.

Les mé taphores concrè tes sont bien fré quentes. Ce sont souvent les noms d'objets qui servent à dé signer d'autres objets de la ré alité: le nezd'un navire(нос корабля) le nez d’un homme; le becd'une bouilloire; les dents d'un peigne(зубья расчески), les dents d’un homme.

Certaines mé taphores dé signent l'homme par le nom d'un objet concret: С 'est une scie, cette femme! (une personne ennuyeuse); «un drô le de zè bre» — (un individu bizarre).

Souvent les mé taphores dé signent l'homme par le nom d'un animal quelconque: un cochon, une vache etc.

À l'origine la mé taphore comporte toujours une image.

Quelles sont les sources des mé taphores? Les mé taphores ont à leur base des comparaisons puisé es dans tous les domaines de l'activité de l'homme. Chaque profession, chaque mé tier, chaque occupation est une source intarissable de comparaisons, donc de mé taphores.

Les mé taphores sont surtout nombreuses dans l'argot. Pour «tê te» on dit «boule, cafetiè re, citron, œ uf, pomme, cerise»; pour «visage» on a «hure, faç ade, bobine». Cette abondance s'explique par le renouvellement constant de l'argot.

Les metaphores abstretes, les emplois abstretes partain de sens concrait. (la besogne = le travail scientifique; un lourde pierre ou un lourde besogne.

Есть так же сухая метафора. Когда вторичная номинация не вызывает ассоциаций с основными значениями слова (ветка дерева, ж/д ветка).

 

2. La diffé renciation territoriale et sociale du lexique de langue franç aise.

La communauté de la langue est un trait inhé rent à la nation. La langue n'est guè re la cré ation de quelque groupe social, mais le ré sultat des efforts de toute la socié té en entier. Tout comme la langue nationale le dialecte local est au service de toutes les couches d'un peuple habitant un territoire dé terminé. Le dialecte local possè de des traits particuliers quant au systè me grammatical, au vocabulaire et à la prononciation qui le distinguent de la langue nationale.

Le rô le des dialectes locaux est surtout considé rable du fait que l'un d'entre eux peut é largir la sphè re de son emploi et donner naissance à la langue commune de toute une nation, il peut se dé velopper en une langue nationale.

Les caractè res essentiels du franç ais ré gional de France. En France le franç ais ré gional a subi l'influence des parlers locaux qui se fait surtout sentir sur la prononciation.

La prononciation dans les ré gions du Nord de la France est à quelques dé tails prè s la mê me que celle des Parisiens. La prononciation des originaires du Midi s'en distingue profondé ment. Le langage y est plus mé lodieux, il est caracté risé par un timbre plus é levé; les voyelles nasales n'y existent pas ou bien elles sont prononcé es d'une autre maniè re.

Un autre trait de l'accent mé ridional est la pré sence des [e] devenus muets dans le franç ais de Paris, surtout en position finale.

La prononciation de eu comme [0] dans les syllabes fermé es (par exemple, aveugle) est caracté ristique des Berrichons et des Lorrains.

La prononciation du franç ais ré gional conserve parfois des traits archaï ques; ainsi, on prononce [o] - bref et ouvert - dans " jaune", " rosé " dans le Midi de mê me qu'en Picardie. Cette diversité des prononciations ré gionales n'est plus un obstacle à la compré hension comme elle l'é tait dans la premiè re moitié du XXe siè cle.

Les distinctions grammaticales du franç ais ré gional sont moins prononcé es. Parmi les particularité s les plus frappantes il faut mentionner l'emploi, dans les ré gions du Midi, du passé simple dans la conversation; la conjugaison du verbe ê tre, et certains autres, avec l'auxiliaire ê tre aux temps composé s (par exemple: je suis é té, je suis passé ); l'emploi des tournures comme c'est le livre à Pierre; l'existence d'un plus grand nombre de verbes pronominaux, par exemple: se manger un poulet, se penser.


Экзаменационный билет №17 Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. La mé tonymie

2. Les é lé ments nouveaux et archaiques dans le vocabulaire du franç ais moderne.

3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.

 

 

1. La mé tonymie

Ce mot provient des mots grecs «meta» (changement) et «onuma» (nom)

La mé tonymie est la dé nomination d'un objet par un autre lié au premier par un rapport de contiguï té (смежность). Donc, le lien qui est à la base de la mé tonymie revê t toujours un caractè re ré el, objectif. Par mé tonymie on dé signe un objet ou un phé nomè ne essentiellement diffé rent de l'objet ou du phé nomè ne anté rieurement dé signé par le mot. Les mé tonymies se laissent classer en types varié s selon le caractè re du rapport qui leur sert de base. La plupart sont de caractè re concret.

On peut nommee des types de la metonymie:

1. On prend la partie pour le tout et inversement, le tout pour la partie (synecdoque – sous-entendu - подразумевание). Ex. Une barbe grise = un viellarde; une vielle moustache = un soldat.

Parfois les noms des vê tements, des armes, des instruments de musique ou leurs parties servent à dé signer l'homme: une soutane = cure; les robes noires = hommes d'é glise; un talon rouge = gentilhomme du XVIIe siè cle.

2. On prend le contenant pour le contenu (содержащее за содержание) et inversement: la ville é tait sur pied, toute la maisoné tait en é moi ou les mots ville, maison sont employé s pour les habitants de la ville ou de la maison.

3. On prend parfois la matiè re pour la chose fabriqué e: «le carton» n'est pas seulement «une pâ te de papier» mais aussi «une boî te» pour chapeaux ou chaussures et «une espè ce de portefeuille» à dessin; caoutchous – резина, галоши. Par ce mot on designe non seulement la matiere, mais aussi les objets, faits de ce matiere.

4. On prend parfois le producteur pour le produit. On dit un Pouchline pour un recueil des œ uvres de l'é crivain, un magnifique Rembrandt. Plus rarement le nom du produit est appliqué au producteur. Pourtant on dé signe un animal par le cri qu'il produit: un coucou, un cri-cri.

5. Par certaine noms des lieux on nomme des produit qui y sont fabriqué : du Cognac, du Camamber.

6. Un type trè s fré quent de la mé tonymie consiste à faire passer certains termes du sens abstrait au sens concret: ameublement — «action de meubler» dé signe par mé tonymie l'ensemble des meubles. De mê me le nom d'une qualité abstraite peut s'appliquer à la chose ou à la personne possé dant cette qualité: un talent, une cé lé brité, une beauté.

 

 

2. Les é lé ments nouveaux et archaiques dans le vocabulaire du franç ais moderne.

Les né ologismes (du gr. neos -« nouveau » et logos - « notion, mot ») sont des mots et des locutions. nouvellement surgis dans la langue, ainsi que des mots anciens employé s dans un sens nouveau. Les né ologismes reflè tent d'une faç on manifeste le lien indissoluble qui existe entre la pensé e et la langue. Toute notion nouvelle engendré e par la pratique de l'homme dans les multiples domaines de son activité reç oit né cessairement une dé nomination dans la langue. Ainsi apparaissent les né ologismes.

Les né ologismes sont non seulement des cré ations indigè nes, des vocables formé s par les moyens internes de la langue mê me, mais aussi des emprunts faits à d'autres idiomes.

Les vocables figurent dans la langue en qualité de né ologismes tant qu'ils sont perç us comme y é tant introduits ré cemment. Peu à peu. avec le temps, ils se confondent avec les vocables plus anciens, finissent par ne plus s'en distinguer et perdent ainsi leur valeur de né ologismes. Certains d'entre eux, cré é s dans des buts sensationnels ou repré sentant des fabrications fâ cheuses, sont relé gué s dans l'oubli presque aussitô t aprè s leur naissance.

On distingue les né ologismes linguistiques et les né ologismes individuels (dits stylistiques ou hapax). Les premiers sont le patrimoine de toute la nation et font partie du vocabulaire de la langue. Les derniers sont des inventions individuelles cré é es gé né ralement par des é crivains dans des buts esthé tiques comme moyen d'expression litté raire; les cré ations individuelles n'appartiennent pas à la langue nationale, n'é tant compris que dans le texte où ils sont employé s et auquel ils restent attaché s.

 

Les archaï smes dans le vocabulaire du franç ais moderne. À cô té de l'enrichissement perpé tuel du vocabulaire nous assistons à un processus contraire: au dé pé rissement de certains de ses é lé ments qui tendent à disparaî tre de l'usage.

Quoique le nombre des é lé ments tombant en dé sué tude ou, autrement dit, des archaï smes (tiré du mot gr. arkhcrikos - «ancien») soit infime, comparé à celui des né ologismes, ces é lé ments vieillis pré sentent un certain inté rê t du fait qu'ils té moignent des modifications graduelles qui se produisent dans le vocabulaire ainsi que par la place particuliè re qu'ils y occupent. Les archaï smes sont des mots qui, dans toutes ou certaines de leurs acceptions en vertu de motifs diffé rents, cessent d'ê tre indispensables en tant que moyen de communication des hommes entre eux et finissent par ê tre é vincé s de l'usage courant. Les archaï smes sont de deux types diffé rents:

1) les archaï smes exprimant des notions d'une valeur purement historique et qui de ce fait sont en voie de disparition; ils figurent dans le vocabulaire d'une langue en tant que mots historiques ou historismes, té moins des é poques et des mœ urs ré volues (sé né chaussé e - « é tendue de la juridiction d'un sé né chal », taille - « im­pô t mis autrefois sur des roturiers »)

2) les archaï smes qui sont des vocables dé suets associé s à des notions vitales qui survivent dans la langue et qui sont rendues par d'autres vocables plus ré cents ou plus fortuné s; ce sont, par exemple, cuider et engeigner employé s encore par La Fontaine (« Tel, comme dit Merlin, cuide engeigner autrui ») et remplacé s dans le franç ais moderne par penser. maî trise signifiant « autorité de maî tre ».

Il est à remarquer qu'avant de disparaî tre complè tement de la langue, les archaï smes parviennent à se ré fugier dans quelque locution toute faite plus ou moins courante où ils peuvent vivoter durant de longs siè cles.


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