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L. Le lien entre lexicologie et d'autres branches de la linguistiqueСтр 1 из 6Следующая ⇒
La suffixation des adverbes. La dé rivation des adverbes s'effectue à l'aide de l'unique suffixe -ment.: - heureusement, prudemment, probablement. La suffixation des verbes. La suffixation est moins typique des verbes que des substantifs et des adjectifs. Le suffixe -is - lé galiser < < — lé gal, «rendre lé gal». -ass-, -aill-, -ot-,: rê vasser; é crivailler, rimailler, politicailler. - ot -, -ill-, -onn-,: toussoter, buvoter, trembloter, siffloter. Экзаменационный билет №8 Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs) Examen de lexicologie 1. La caracté ristique grammaticale du mot en franç ais moderne. 2. Les emprunts et les doublets. 3. L'analyse comtrastive lexicologique de l’extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction
1. La caracté ristique grammaticale du mot en franç ais moderne Caracté ristique grammaticale du mot en franç ais moderne. Les unité s essentielles de la langue é troitement lié es l'une à l'autre sont le mot et la proposition. Les mots acquiè rent dans la proposition une force particuliè re en tant qu'é lé ments de la communication. C'est en se groupant en propositions d'aprè s les rè gles grammaticales que les mots manifestent leur faculté d'exprimer non seulement des notions, des concepts, mais des idé es, des jugements. Dans la proposition les mots autonomes remplissent les fonctions de diffé rents termes, dits termes de la proposition (du sujet, du pré dicat, du complé ment, etc.). tandis que les mots non-autonomes é tablissent des rapports varié s entre les termes ou les parties de la proposition. La faculté de former des propositions afin d'exprimer des jugements constitue une des principales caracté ristiques grammaticales des mots. Une autre particularité du mot consiste dans son appartenance à une des parties du discours. Ainsi on distingue les substantifs, les adjectifs, les verbes, les adverbes, les pronoms, etc. Les parties du discours sont é tudié es par la grammaire: elles constituent la base de la morphologie. En effet, les parties du discours se distinguent les unes des autres par leur sens lexical: les substantifs dé signent avant tout des objets ou des phé nomè nes, les verbes expriment des processus, des actions ou des é tats: les adjectifs - des qualité s, etc. C'est pourquoi il serait plus juste de qualifier les parties du discours de caté gories lexico-grammaticales. La composition morphé mique des mots est aussi é tudié e par la grammaire, pourtant elle a un inté rê t considé rable pour la lexicologie. La faculté du mot de se dé composer en morphè mes pré sente une des caracté ristiques grammaticales du mot qui. en particulier, le distingue du morphè me. Ce dernier, é tant lui-mê me la plus petite unité significative de la langue, ne peut ê tre dé composé sans perte de sens. Ainsi le mot amener comporte trois morphè mes: a-men-er, mais ces derniers ne se laissent pas dé composer en plus petites unité s significatives. On peut seulement en dé terminer la structure phonique, en isoler les phonè mes. Les phonè mes ne possè dent point de sens propre, ils ne servent qu'à distinguer les morphè mes (cf.: amener et emmener: mener et miner: tremper et tromper: lever et laver; cacher, cocher et coucher). Ce sont principalement les mots autonomes qui se laissent dé composer en morphè mes. Quant aux mots-outils, dont beaucoup se rapprochent à certains é gards des morphè mes, ils constituent gé né ralement un tout indivisible.
Les emprunts et les doublets. Les emprunts. Outre les sources internes, telles que l'é volution sé mantique et la formation des mots, le franç ais possè de, une source externe de l'enrichissement du vocabulaire — c'est l'emprunt aux autres idiomes. Notons que l'acception du terme «emprunt» est é tendue outre mesure dans certains travaux de linguistique. Nous appellerons «emprunts» les vocables (mots et locutions) et les é lé ments de mots pris par le franç ais à des langues é trangè res ainsi qu'aux langues des minorité s nationales (basque, breton, flamand). On emprunte non seulement des mots les significations, les traits morphologiques et syntaxiques sont aussi empruntables. Le vocabulaire du franç ais moderne compte un assez grand nombre d'emprunts faits aux idiomes é trangers à des é poques diffé rentes. Chaque pé riode du dé veloppement du franç ais est caracté risé e par le nombre et la qualité des mots emprunté s, ce qui dé coule des conditions historiques concrè tes, du caractè re des relations entre le peuple franç ais et les autres peuples. Parfois l'emprunt est dicté par la mode ou par un snobisme ridicule. Mais, en rè gle gé né rale, c'est la langue d'un peuple qui, à une é poque donné e, a acquis un grand prestige dans l'arè ne mondiale, une influence é conomique et culturelle pré pondé rante qui devient une fé conde source d'emprunt. Selon que l'emprunt à une langue s'effectue immé diatement ou par l'entremise d'une autre langue, il est direct ou indirect. Les mots exotiques du vocabulaire franç ais sont fré quemment des emprunts indirects. Il y a les emprunts aux langues classiques, aux langues orientales, aux langues romanes, aux langues germaniques, au russe, aux langues des minorité s nationales. Les emprunts aux langues classiques. Latin: é volution, concours, structure, social, enumeration, hé siter; grec: acadé mie, hypothè se, sympathie, anarchie, é conomie, politique. Les emprunts aux langues orientales. Les langues orientales ont enrichi le franç ais d'un certain nombre de vocables. Le franç ais tient surtout des termes bibliques dont allé luia, amen, cabale, sabbat, satan. Ces mots ont é té transmis en franç ais par le latin. Le franç ais a aussi adopté quelques mots persans, tels sont bazar, caravane, é chec. Le franç ais doit à l'arabe des termes mé dico-pharmaceutiques: alcool, é lixir, sirop; des termes de mathé matiques: zé ro, algè bre. Les emprunts aux langues romanes. l'italien: attaquer, barricade, bastion, bataillon, brigade cantine < cantina, cartouche, cavalcade soldat, escadre, golfe. Les mots d'origine italienne canaille, cavalerie, guirlande qui ont supplanté les anciens mots franç ais chenaille, chevalerie, garlande. Les emprunts espagnols: adjudant, mirador(e); camarade, bolé ro, tango; chocolat; vanille, tomate. Portugais: albinos, mandarin, caste. Les synonymes. Les synonymes sont des mots, ou des expressions qui ont le mê me sens ou une signification trè s proche. (content – satisfait).
Les critè res de la synonymie. 1. L'identification. Ce sont gé né ralement des vocables plus ou moins voisins quant à leurs acceptions qui se trouvent en rapport de subordination logique.
Мебель, Орудие, Суда.: На родовом уровне это одно слово - значение. На видовом уровне слова не вступают в синонимические отношения. Мебель – стол, стул, шкаф, кровать. Орудие – пистолет, автомат, нож. Суда – корвет, лодка, яхта, плот.
2. La dé nomination du mê me objet ou phé nomè ne de la ré alité n'est point non plus un critè re sû r de la synonymie. На языковом уровне это не критерий, хотя в текстах это возможно. На речевом уровне это синонимы: « У меня есть кошка, пока я мылась это чудовище съела мою пищу.», un chat = un monstre Женщина = цыганка – это контекстуальные синонимы.
3. L'interchangeabilité Если слово можно заменить другим значит они синонимы. Не ко всем критериям это слово можно приложить. Finir le travail = achever le travail Ce critè re ne peut ê tre considé ré e comme un critè re absolu. Ttravail et labeur = синонимы но их нельзя заменить в некоторых текстах. On peut dire « travail scientifique » mais on ne peut pas dire « labeur scientifique ».
Les variations diffé rentielles des synonymes. Лопатникова предлагает 4 типа. 1. L e s v a r i a t i o n s n o t i o n n e l l e s (понятийные синонимы). Fleuve – riviè re – они только различаются на понятийном уровне. Bras – main; pied – jambe; fertile (si on la travail) – fé conde (terre naturelle). Les variations contextuels Femme – monstre – vipè re – gitane
Les synonymes partiels. Под частичные синонимы мы понимаем, всякое слово, вступая с другим многозначным словом в синонимические отношения не по всей смысловой структуре, а только по одному из значений. Глубокий – глубокий колодец (бездонный ) – глубокий сон (крепкий) Экзаменационный билет №10 Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs) Examen de lexicologie l. L'é volution sé mantique et son rô le dans l'enrichissement du vocabulaire franç ais. 2. Les antonymes. 3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.
l. L'é volution sé mantique et son rô le dans l'enrichissement du vocabulaire franç ais. La langue se rapporte aux phenemens sociaux. Elle se modifi se pefection du developpement de la societe a laquelle cette langue appartient. Et c’est, surtout dans l’histoire de la societé qu’il faut chercher les causes du renouvellement linguistique. Les principales sources de l’enrichessement du vocabulaire que nous allons etudier sont: 1) l’evolution semantique des mots; 2) la formation des vocables nouveaux; 3) les empruntes.
La science qui s’occupe de l’etude de la structure sé mantique des mots s’appele «sé mantique» ou «sé mansiologie». Ce mot provient des mots grecs «semasia» (signification), «logos» (etude), «semanticos» (signifiant) L'é volution sé mantique des mots est une source interne fé conde de l'enrichissement du vocabulaire. La langue utilise largement les mots qu'elle possè de en leur soufflant une vie nouvelle. Ex. Le mot «la lampe» au XIX siecle signifiait @un recipient renterement liquide (d’huille, de petrole) susceptible de donner de la lumiere en brulant». Aujourd’hui ce ne sont plus les lampes a petroles, mais les lampes l’electrique ou a neon qui nous eclarent. C'est ainsi que le mot cellule dont le premier sens est «une petite chambre dans un monastè re» est arrivé à dé signer «les alvé oles de cire dans lesquelles les abeilles dé posent leur miel», et aussi «l'organisation de base d'un parti politique». Il y a trois lois du proces semantique. I loi. Si au cours du proces semantique le contenu ideal, le mot change completement et ce mot acquere une nouvelle signification qui elimine sa signification precedante, nous assistons aux changements semantique du mot. (Evancer=eliminer=вытеснять. Gibier – дичь (сейчас). Gibier=chasse – охота (раньше).) II loi. Si nous assistons developpements semantiques du mots lorsque ce mot prend une signification nouvelle sans eliminé la signification precedante. (errer – блуждать, ошибаться. Il avait une signification concrete: “aller ca et la a l’aventure” – блуждать, искать приключения. Plus tard ce mot a recu une nouvelle signification: se trompe – щшибаться, заюлуждаться. Ces deux significations appartiennent a ce mot dans le francais moderne). III loi. Si nous assistons le changement ou developpements semantiques du mots lorsque ce mot prend une signification nouvelle eliminé ou sans eliminé la signification precedante.
Outre les sources internes, telles que l'é volution sé mantique et la formation des mots, le franç ais possè de, une source externe de l'enrichissement du vocabulaire — c'est l'emprunt aux autres idiomes. Notons que l'acception du terme «emprunt» est é tendue outre mesure dans certains travaux de linguistique. On appellera «emprunts» les vocables (mots et locutions) et les é lé ments de mots pris par le franç ais à des langues é trangè res ainsi qu'aux langues des minorité s nationales (basque, breton, flamand). Il y a les emprunts aux langues classiques, aux langues orientales, aux langues romanes, aux langues germaniques, au russe, aux langues des minorité s nationales. Les emprunts aux langues classiques. Latin: é volution, concours, structure, social, enumeration, hé siter; grec: acadé mie, hypothè se, sympathie, anarchie, é conomie, politique. Les antonymes. Les antonymes sont des vocables à sens opposé qui expriment des notions contraires. Les choses qui n'ont rien de commun entre ne peuvent pas ê tre contraires, par exemple: pierre et livre, lampe et pain, Par contre, bon et mauvais, toujours et jamais, sont des antonymes car ils expriment des notions contraires. Les oppositions entre deux choses homogè nes peuvent ê tre de diffé rente nature. 1. Le type d'antonymes le plus ré pandu repose sur des opositions graduelles, qualitatives ou quantitatives. Dans ces cas on est en pré sence d'une valeur né gative opposé e à une valeur positive de mê me intensité, et l'inverse: long-court, amour-haine, froid-chaud, ami-ennemi Les contraires de ce type peuvent avoir des degré s d'intensité diffé rents: minuscule < - petit | grand -> colossal magnifique < - beau|laid —> horrible 2. Les dé nominations des notions sociales, des groupes antagonistes de la socié té humaine, qui s'opposent l'une à l'autre pendant des siè cles, peuvent ê tre des antonymes: riche-pauvre; aristocrate-plé bé ien; ré actionnaire — ré volutionnaire, etc. 3. Un grand nombre d'antonymes sont lié s à des notions spatiales; ils dé signent ce qui est dirigé en sens inverse, ce qui occupe les points opposé s dans l'espace: la droite-la gauche, le sud-le nord, l'ouest-/'est, le haut-le bas. 4. On considè re comme antonymes les vocables qui expriment des notions excluant l'une l'autre qui ne peuvent exister simultané ment, ces antonymes sont appelé s complé mentaires. Tels sont: pré sence-absence, Guerre-paix, mouvement-immobilité. L'antonymie partielle. Tout comme les synonymes, les antonymes peuvent ê tre partiels. Les mots polysé miques peuvent avoir des antonymes dans chacune de leurs acceptions. Ainsi le mot bouillant signifie: 1. «ce qui bout»; 2. «actif, ardent, emporté ». Les morphè mes antonymiques. Gé né ralement les antonymes ont des racines diffé rentes. Mais il y en a qui sont formé s à l'aide de pré fixes et de suffixes qui communiquent au mot dé rivé un sens contraire à celui de la racine. Ce sont, par exemple, les pré fixes dé - (et ses variantes: dé s-, dis -); in - (et ses variantes: im-, ir-, il-) et autres: responsable — irresponsable, plaisir – dé plaisir, ré el — irré el. Comme rè gle, la dé rivation formative ne change rien à l'antonymie des racines: beau — beauté / entrer — entré e / sortir — sortie Экзаменационный билет №11 Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs) Examen de lexicologie 1. La polysé mie et monosé mie des mots. 2. Les homonymes. 3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.
1. La polysé mie et monosé mie des mots. La polysé mie est la faculté du mot d'avoir simultané ment plusieurs significations à une é poque donné e et qui sont unies par un seime (plusieurs) commune.Gé né ralement les linguistes reconnaissent que la grande majorité des mots est polysé mique, que les mots ont tendance à prendre de nouvelles acceptions. La monosemie n’a qu’un seul signification: jamais, janvier. La polysemie – est une des indices propres au mot. Gespersen a trouvé une belle image pour formuler cet meme idé e: «La langue, depourvue de la polysemie du mot serait un enfer linguistique». Toutes fois la polysemie est contesté dans certain auvrage. L.V.Sherba pensait que tout mots ne devaient avoir qu’une seule signification. La polysemie – est precisement la faculté du mot d’avoir plusieur signification a une epoque determinee qui (sa signification) sont reunis par une seime commune. Cet souplesse (гибкость )du mot est un moyenne tres economique de la communication. Quoique les mots soient gé né ralement polysé miques, les gens n'é prouvent aucune difficulté à se comprendre. Quoique les mots soient gé né ralement polysé miques, les gens n'é prouvent aucune difficulté à se comprendre. Cette facilité de la compré hension est due à la monosé mie des mots dans la parole. Donc, le mot est polysé mique et monosé mique à la fois. Il est gé né ralement polysé mique comme unité de la langue-systè me et né cessairement monosé mique comme unité de la parole. Le mot est polysemique comme unité de la langue et monosemique comme unité de la parole. La monosé mie du mot peut ê tre cré é e par le contexte. (les bras d’un homme, les bras d’une fauteuil)
Les homonymes. On appelle homonymes les mots qui, ayant une mê me forme phonique, se distinguent par leur sens. Le mot homonyme provient des mots grecs «homos» - semblable et «honoma» - nom. Les principaux types d'homonymes. L'homonymie est absolue quand aucun indice de nature orthographique ou grammaticale ne spé cifie les homonymes qui se distinguent uniquement par leur sens. Les mots goutte — «капля» et goutte — «подагра» sont des homonymes absolus, car ils se prononcent et s'é crivent pareillement et possè dent des caté gories grammaticales identiques.L'homonymie est partielle lorsqu'il y a quelques indices particuliers qui distinguent les homonymes, outre leur signification. Cela peut ê tre le genre grammatical du mot: mousse (f) — «мох», mousse (m) — «юнга»; les homonymes peuvent s'é crire d'une maniè re diffé rente: mè tre (ni) — «метр», maî tre (m) — «хозяин», mettre (vt) — «класть». Сцществует закон: Чем меньше слогов вслове, тем больше возможности у этого слова вступить в омонимические отношения. “La richesse homonymique depend de la quantité des syllables dans tel out el mots”. Les homonymes qui s'é crivent identiquement sont des homographes. Le caractè re des relations existant entre les homonymes permet de les classer en quelques groupes: 1. Les homonymes lexicaux. On fait entrer dans ce groupe les homonymes qui coï ncident quant à leur forme phonique et grammaticale. Cela signifie que: 1) ces mots comportent les mê mes phonè mes et 2) que ces mots appartiennent à la mê me partie du discours et possè dent les mê mes caté gories grammaticales. Par exemple, les mots chair (f) et chaire (f) sont des homonymes lexicaux, é tant donné que ce sont deux substantifs fé minins. Autrement dit, le groupe des homonymes lexicaux embrasse les homonymes absolus et ceux des homonymes partiels qui ne se distinguent que par leur orthographe. a) Homonymes lexicaux absolus: balle (f) — мяч, balle (f) — пуля, avocat (m, f) — авокадо, avocat (m) — адвокат, cousin (m) — кузен, cousin (m) — комар, b) Homonymes lexicaux partiels: faim (f) — голод, fin (f) — конец, pore (m) — пора, porc (m) — свинья 2. Les homonymes grammaticaux. Ce groupe embrasse les homonymes partiels qui se distinguent grammaticalement, autrement dit ceux qui appartiennent à des caté gories grammaticales diffé rentes. Une subdivision peut ê tre faite dans ce groupe d'homonymes: a) les homonymes grammaticaux appartenant à la mê me partie du discours. Tels sont les mots «bal» (m) et «balle» (f), «bout» (m) et «boue» (f), dont la forme phonique coï ncide, mais qui se distinguent par le genre. b) les homonymes grammaticaux appartenant aux diffé rentes parties du discours: Par exemple, envisagé s dans leur forme principale, ) le substantif «bond» (m) et l'adjectif «bon» sont des homonymes; mais si l'adjectif est pris au fé minin (bonne) l'homonymie disparaî t. L'origine de l'homonymie. L'apparition des homonymes dans une langue est avant tout le ré sultat de diffé rents phé nomè nes linguistiques qui s'opè rent dans la langue au cours de son dé veloppement. On pourrait indiquer quatre sources principales des homonymes en franç ais. 1. L'homonymie peut ê tre une consé quence du dé veloppement phoné tique des mots qui primitivement avaient une forme diffé rente (pain (m)< lat. panis —pin (m)< lat. pinus —peint< lat. pi(n)ctum). 2. L'emprunt occupe aussi un certaine place dans la formation des homonymes. 3. La dé rivation est une autre source bien fé conde de l'homonymie en franç ais. Un grand nombre d'homonymes est le ré sultat de la dé rivation impropre, ainsi, le mot coupe (f) (du verbe couper) devient un homonyme du substantif coupe (f) «чаша». Ajoutons encore les cas tels que lever (v) et le lever (du soleil) qui sont nombreux. 4. Il existe une source importante d'homonymie qui est due uniquement à un é cart sé mantique qui se produit dans un mot polysé mique à l'origine. On assiste alors à l'apparition de mots diffé rents à la suite de la rupture des liens sé mantiques qui unissaient les sens du mot polysé mique. Un exemple devenu classique est offert par l'histoire des homonymes: grè ve (f) — 1. «plage de sable» et grè ve (f) — 2 «cessation du travail». L'homonymie sé mantique peut ê tre accompagné e de divergences d'ordre grammatical. II y a des homonymes dans lesquels la diffé rence de genre a surgi comme moyen de distinguer deux homonymes sé mantiques; Dans le franç ais d'aujourd'hui il y a deux mots-homonymes: mé moire (f) («память») et mé moire (m) («докладная записка; диплом») mais encore au XIVe siè cle c'é taient deux acceptions d'un seul mot du genre fé minin; la diffé rence de genre s'est introduite assez tô t, au XVe siè cle, pour distinguer ces deux acceptions, et de ce fait a apparu mé moire (m), l'homonyme de mé moire (f). Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs) Examen de lexicologie 1. Le sens et l'emploi sé mantique du mot 2. La composition. La dé rivation impropre. Té lé scopage. Onomatopé e. Abreviation et la siglaison. 3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'en texte franç ais original et de sa traduction»
1. Le sens et l'emploi sé mantique du mot Il y a une diffé rence de principe entre le sens et l'emploi sé mantique d'un mot. Pour un mot polysé mique il y aura autant de sens que de notions distinctes. Le sens et l'emploi sé mantique d'un vocable. Il y a une diffé rence de principe entre le sens et l'emploi sé mantique d'un mot. Pour un mot polysé mique il y aura autant de sens que de notions distinctes. La distinction entre les sens et les emplois sé mantiques n'est pas toujours aisé e, elle devient un vé ritable problè me pour les mots à valeur abstraite où les limites entre les notions sont estompé es. D'où les divergences d'un dictionnaire à l'autre dans la pré sentation des sens de mots tels que faire, prendre, mettre, aller, etc. La difficulté augmente lorsqu'on confronte les structures sé mantiques des mots respectifs dans les langues diffé rentes. La traduction d'un mot d'une langue par des mots distincts dans une autre langue donne l'illusion d'avoir affaire à plusieurs sens. En ré alité il n'en est rien. Les sens des mots appartiennent au systè me de la langue, alors que les emplois sé mantiques en sont les ré alisations directes (accomplir un devoir) ou imagé es (recevoir le chapeau) dans la parole. Les emplois individuels n'affectent pas la structure sé mantique des mots. N'é tant pas admis par les sujets parlants, par la socié té en entier, ils n'appartiennent pas à la norme linguistique, mais restent confiné s dans la parole individuelle. Comme tels les emplois individuels n'inté ressent pas la lexicologie: é tant des moyens expressifs ils ressortissent à la stylistique. Cependant les emplois occasionnels peuvent exercer une influence sur le dé veloppement sé mantique des mots; à condition de recevoir un usage courant, ils peuvent passer au niveau de la norme et par la suite devenir des significations nouvelles.
2. La composition. La dé rivation impropre. Té lé scopage. Onomatopé e. Abreviation et la siglaison.
La composition. Ce procé dé de formation, est moins productif que la dé rivation affixale, mais occupe une place importante dans le systè me formatif du franç ais d'aujourd'hui. La composition est interpré té e de faç on diffé rente en linguistique. Selon une conception trè s ré pandue un mot composé en franç ais n'est pas seulement celui qui est formé par l'adjonction de bases diffé rentes, mais n'importe quelle expression qui pré sente un groupement constant et usuel exprimant une notion, un seul concept. C'est pourquoi les locutions telles que chemin de fer, boî te aux lettres, pomme de terre, etc., sont parfois traité es de mots composé s. Selon l'acadé micien V.V. Vinogradov les groupes tels que chemin de fer, salle à manger, avoir envie sont tantô t des unité s phrasé ologiques, qui par leurs fonctions sont souvent des é quivalents de mots, tantô t des groupes de mots libres. Pour le franç ais l'inté grité formelle doit ê tre comprise avant tout comme l'absence de rapports syntaxiques entre les composants d'un vocable qui grammaticalement et phoné tiquement fonctionne comme un tout indivisible. Quant à l'é criture lié e des mots, elle n'est qu'un indice accessoire, l'orthographe franç aise é tant conventionnelle. Mê me là où autrefois on avait un groupe de mots on peut se trouver aujourd'hui en pré sence d'un mot composé dont les é lé ments n'offrent plus de rapport syntaxique. Tel est le cas de rouge-gorge. Les rapports syntaxiques qui existaient dans l'ancien franç ais entre les é lé ments de cette formation ne correspondent plus à ceux du franç ais moderne; cela signifie qu'il n'y a plus
La dé rivation impropre. La dé rivation impropre est le procé dé par lequel on tire d'un mot existant un autre mot en lui attribuant simplement une fonction nouvelle. Par ce procé dé on cré e un nouveau mot à partir d'une des formes d'un mot ancien en la faisant passer dans une autre caté gorie grammaticale ou lexico-grammaticale. Tels sont le bien, le souper, des fers, un radio, tiré s de bien, souper, fer, radio. La dé rivation impropre est fort productive en franç ais moderne. On forme facilement des mots nouveaux qui reç oivent les caracté ristiques d'une autre partie du discours. Les substantifs peuvent ê tre obtenus de diverses parties du discours: - d'adjectifs qualificatifs: le calme, le beau; - de verbes: le coucher du soleil, le souper; - de participes pré sents: un participant, un manifestant; - d'adverbe: le bien, le mal; - de mots non-autonomes: les pour et les contre; Les adjetifs peuvent aussi provenir d'autres parties du discours: - de substantifs: un costume perle, un chapeau paille; - de participes pré sents: une personne charmante; - de participes passé s: un soldat blessé, des doigts effilé s. Les adverbes peuvent ê tre tiré s - d'adjectifs: il a fort bien travaillé ; - de pré positions: n'avoir rien contre; courir aprè s. Les interjections peuvent ê tre obtenues - de substantifs: peste!, diable! ; - de verbe s à l'impé ratif et au subjonctif: tiens!, allons! La formation du type patron > patronn-er, blanche > blanch-ir offre un cas particulier de dé rivation impropre où à partir d'un nom (substantif ou adjectif) on forme une base verbale. Ce type de formation est parmi les plus productifs dans le franç ais d'aujourd'hui. Les mots apparus à la suite de la dé rivation impropre peuvent ê tre interpré té s comme é tant formé s avec un suffixe zé ro. L'affixe zé ro apparaî t dans les cas où son absence est significative; il est alors commutable avec les formants (dans notre cas les suffixes) explicites, (cf. calme - le calme et tendre - tendresse, modeste - modestie, etc.) Le passage d'un mot d'une partie du discours dans une autre à la suite d'une ellipse est aussi bien fré quent de nos jours une [ville] capitale, une [voiture] automobile, un [avion] supersonique. Le té lescopage. Par ce procé dé on forme des mots issus de la fusion de deux mots exprimant des notions contiguë s. Ainsi, sur le modè le de motel > mo[tor (car)] + [hô ]tel - formation anglo-amé ricaine - on a cré é en franç ais aquatel- «hô tel flottant qui se dé place sur l'eau» de aqua[tique] et [hô ]tel. Cybernation de cybern[é tique] et [autom]ation, eurovision de euro[pé en] et [té lé ]vision, futurible de futur et [poss]ible, synonyme de futurologue. Ce procé dé é conomique et baroque à la fois est utilisé, d'une part, dans la publicité et dans certaines terminologies, et de l'autre, dans le langage parlé familier où il sert à fabriquer des mots plaisants comme applaudimè tre de applaudi[ssements] et mè tre. L'onomatopé e. Par l'onomatopé e on appelle à pré sent la cré ation de mots qui par leur aspect phonique sont des imitations plus ou moins proches, toujours conventionnelles, des cris d'animaux ou des bruits diffé rents, par exemple: cricri, crincrin, coucou, miaou, coquerico, ronron, glouglou, froufrou. Ce procé dé de formation offre une particularité par le fait qu'il s'appuie sur une motivation naturelle ou phonique qui s'oppose à la motivation intralinguistique caracté ristique de tous les autres procé dé s de formation. L'abré viation. On distingue diffé rents types d'abré viations. 1) abré viation par les cigles (первые буквы слов) O.N. U. — «Organisation des nations unies», PDG — « Pré sident-directeur gé né ral », ТОМ— « Territoires d'Outre-Mer». 2) la formation des mots nouveau par les syllabes iniciale – les pays de BeNeLux. 3) la formation des mots nouveau a l’aide de la troncature de syllabe finale. (apocope). af[faire], anar[chiste], accu[mulateur], bac[calauré at], collabo [ration-niste], fac[ulté ], labo[ratoire], auto[mobile], cyclo [moteur], dactylo [graphe], kilo[gramme] 4) troncoture des syllabe iniciale (aphé rè se): pitaine < capitaine, cipal < (gardé ) municipal, Ricain < Amé ricain.
Parfois on remplace ces syllabes retranché es par un -o final qui repré sente un pseudo-suffixe populaire: anarcho < anarchiste, apé ro < apé ritif, camaro < camarade, Montparno < Montparnasse, populo < populaire. Par l'abré viation on ne forme pas tant des mots nouveaux que des variantes, gé né ralement des variantes stylistiques de mots existants. Si mé tro, auto, ciné ma, stylo, dactylo ont effectivement enrichi le franç ais en triomphant de leurs formes complè tes initiales, prof, ré cré, perme, colon, expo ne sont que des variantes stylistiques as professeur, ré cré ation, permission, colonel, exposition. Il en est de mê me pour les sigles qui pré sentent « les doubles » des locutions correspondantes.. Экзаменационный билет №13 Sections franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs) Examen de lexicologie 1. Les differents types de sens. 2. Les locutions phrasé ologiques. 3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.
Les jargons sociaux. Les dialectes sociaux (ou jargons) se distinguent profondé ment des dialectes locaux. À rencontre des dialectes locaux qui sont parlé s par des repré sentants de couches sociales diffé rentes, les jargons ont une sphè re d'application é troite parmi les membres d'un groupe social dé terminé. Les jargons sociaux sont dé pourvus de toute indé pendance linguistique, ils ne sont rien autre que des rejetons de la langue nationale du peuple tout entier. C'est pourquoi les jargons sociaux ne peuvent pas devenir des langues indé pendantes, ils ne peuvent servir de base à la cré ation de langues nationales. Le jargon de l'aristocratie franç aise du XVIIe siè cle. Les jargons peuvent ê tre cré é s par les membres des classes dirigeantes qui se sont dé taché es du peuple et nourrissent du mé pris à son é gard. Ces jargons de classe se distinguent par un certain nombre de mots et d'expressions spé cifiques d'un caractè re recherché. L'aristocratie mondaine du XVIIe siè cle dé sireuse de s'opposer au « bas » peuple s'est ingé nié e à remplacer des mots d'un emploi commun, mais lui paraissant vulgaires, par des pé riphrases euphé miques inintelligibles et saugrenues, comme: la mesure du temps (« la montre »); le té moin des â ges (« l'histoire »); l'enfant de la né cessité (« un pauvre »); la compagne perpé tuelle des morts et des vivants (« une chemise »); l'ameublement de la bouche (« les dents »); l 'amour fini (« le mariage »), etc. Rien que ces quelques exemples dé montrent à quel point les jargons de classe sont sté riles et mê me nuisibles à la communication.
L'argot. À cô té des jargons de classe, il faut nommer l'argot des dé classé s, appelé aussi «jargon »'. De mê me que les jargons de classe l'argot des dé classé s ne forme guè re de langue indé pendante. Il utilise les systè mes grammatical et phoné tique de la langue nationale et n'a en propre qu'une partie du lexique. L’argot franç ais dé classé s est trè s ancien, il existe depuis le Moyen Age. L'argot é tait un langage secret destiné à n'ê tre compris que des malfaiteurs, c'est pourquoi il devait constamment se modifier. Encore V. Hugo qui a consacré dans « les Misé rables » tout un chapitre à l'argot. Dans son dé veloppement accé lé ré l'argot fait appel aux divers moyens de cré ation et de renouvellement appartenant à la langue commune. Ainsi on y retrouve les mê mes procé dé s essentiels de formation: - l'affixation (l'emploi des pré fixes et des suffixes courants), par exemple: dé - : dé buter - « dé goû ter », < becter - « manger »; re- : replonger - « ê tre incarcé ré de nouveau aprè s ré cidive » < plonger - « ê tre inculpé ou incarcé ré »; -iste : é talagiste - « voleur à l'é talage »; -eur, -euse: biberonneur - « alcoolique, ivrogne »; faucheuse - « mort »; - le passage d'une caté gorie lexico-grammaticale dans une autre: battant, palpitant - « cœ ur » cogne - « policier, agent de police »; - la composition: casse-pattes - « boisson trè s forte »; - le té lescopage : malagauche de mala[droit] et gauche - « maladroit »; - l'abré viation: bombe pour « bombance », maquille pour « maquillage »; - la formation d'onomatopé es: toquante - « montre » < toc-toc, fric-frac - « vol avec effraction »; - la formation de locutions phrasé ologiques, tas de ferrailles - « vé hicule en mauvais é tat», pincer de la harpe, de la guitare - « ê tre en prison », ê tre tondu à zé ro -« avoir les cheveux coupé s ras », c'est du ciné ma! - « c'est invraisemblable, ce n'est pas cré dible! », c 'estpas de la tarte! - « cela n'ira pas tout seul, c'est qch de trè s difficile! », n 'en avoir rien à cirer - « s'en dé sinté resser complè tement ». Cependant l'argot possè de certains modè les et procé dé s de formation qui lui appartiennent en propre. Signalons, entre autres, les pseudosuffixes argotiques-mar(e), -muche, -uche, -oche, -go(t), -os, -anche, -dingue, -aga, par exemple: é picemar - « é picier »; Mé nilmu-che - « Mé nilmontant », argomuche - « argot »; la Bastoche - « la Bastille », cinoche - « ciné ma » parigot- « parisien », icigo - « ici », lago - « là » ; chicos - « chic », craignos se dit de qch de laid, douteux, inquié tant: « Cet hô pital ripou (= « pourri ») devient craignos », calmos (du calme! ), boutanche - « bouteille », pré fectanche - « pré fecture », cradingue - « trè s sale, crasseux », sourdingue - « sourd »; poulaga -« policier». Un autre moyen de dé former les mots, et qui n'est rien qu'un code spé cial, consiste à remplacer la consonne ou le groupe de consonnes initiales par un 1, à les rejeter à la fin en les faisant suivre d'une finale: -é, -em, -i, etc. l-ou-cher-b-em de « boucher », l-ar-gon-j-i de « jargon »; cf. encore: elicierpem pour « é picier », enlerfem pour « enfer ». Le verlan, autre procé dé qui consiste à retourner le mot « à l'envers », syllabe par syllabe: brelica pour « calibre », chicha pour « haschisch », tromé pour « mé tro », fé ca pour « café », ripou pour « pourri »'. Mais parmi ces procé dé s la premiè re place revient aux changements mé taphoriques: «... la mé taphore..., remarque entre autres linguistes, A. Dauzat, c'est une des principales forces cré atrices des langages argotiques comme de tous les parlers populaires, essentiellement é motifs. » À titre d'exemples nommons piano - « les dents », souris - « fille, femme » (plutô t jeune et bien faite), corbeau - « curé en soutane », aquarium - « bureau vitré ». fuseaux - « jambes » (plutô t maigres), rat - « avare ». é ponge - « ivrogne », agrafer, accrocher - « appré hender, arrê ter ». On y trouve plus rarement des mé tonymies : pè lerine - « policier », calibre - « revolver ». la calotte - « le clergé, les curé s ». foire - « fê te, goguette ». Les euphé mismes y sont fort nombreux: effacer, envoyer, descendre, ré gler son compte pour « abattre, tuer ». soulager, dé tourner, travailler pour « voler ». L'argot se distingue par la multiplicité de ses synonymes. C'est ainsi que pour « pè re » l'argot dit le dabe ou le daron qui sont de simples é quivalents: il en est de mê me pour « main » -pince, patte, cuiller, etc.; les é quivalents argotiques de « tê te » sont encore plus nombreux: bille, bobine, bouchon, boule, caillou, cafetiè re, citrouille, chou, pê che, cense, cassis, pomme. Les jargons ou argots professionnels. Les argots professionnels sont des langages spé ciaux servant des groupes d'individus pratiquant quelque mé tier ou profession. Les argots professionnels comprennent des mots et des expressions destiné s gé né ralement à supplé er les mots de la langue commune usité s par les repré sentants de professions et de mé tiers diffé rents. Ces mots et expressions sont souvent caracté risé s par une nuance é motionnelle, affective. Les argots des é coles: boî te - « é cole », boî te à bachot, bahut - « lycé e »; piocher, chiader, potasser - « travailler avec assiduité »; diff- « difficile »; prof - « professeur »; math é lé m - « mathé matiques é lé mentaires »; colle -« exercice d'interrogation pré paratoire aux examens » et « question difficile », pion - « ré pé titeur », archicube - « ancien é lè ve de l'É cole normale supé rieure »; sorbonnard - « é tudiant en Sorbonne. Dans l'armé e, qui a son argot trè s é tendu, ont pris naissance: barda- « é quipement complet du soldat »; rab(iot) - « ration en supplé ment »; perm(e) - « congé accordé à un militaire, permission »; colon -« colonel », capiston - « capitaine »; juteux - « adjudant » flingot -« fusil »; marmite - « obus »; marmitage - « bombardement »; taule - « prison militaire » et beaucoup d'autres. Il ne faut pas confondre avec les jargons et les argots les diverses terminologies et les diffé rents vocabulaires professionnels qui enrichissent la langue nationale de termes spé ciaux exprimant des concepts nouveaux. - Tels sont les termes de mé decine: pasteurisation, auscultation, vaccination, insufflation, capillarité, thé rapie, diphté rie, albinisme, rhumatisme, rhinologue, sphygmomanomè tre, scannographie. etc.: - les termes de physique: volt, ampè re, irisation, polarisation; - les termes de chimie: né on, brome, iode, condenser, carbone; les termes techniques: é lectriflcation, acié ration, canalisation, . etc., et une multitude d'autres termes.
2. Les dictionnaires bilingues,
L'é tude des dictionnaires, ou la lexicographie, s'é lè ve, à l'é poque actuelle, à la hauteur d'une science. Tout d'abord on distingue les dictionnaires unilingues, bilingues et multilingues. Les dictionnaires bilingues: ce sont les dictionnaires des dialectes et patois, les dictionnaires de l'argot, etc.les dictionnaires franç ais-russe et russe-franç ais. Les dictionnaires d'argot. La cré ation d'un dictionnaire de l'argot est une tâ che particuliè rement difficile. L'argot est, d'une part, un langage qui se veut é soté rique: sa raison d'ê tre consiste en ce qu'il soit difficilement compris par ceux qui n'appartiennent pas au «milieu»; c'est pourquoi il doit changer constamment. D'autre part, c'est la maniè re de s'exprimer de «l'homme de la rue» des grandes villes, qui cherche à donner de la couleur, de l'impré vu, de la rapidité à sa parole, de lui confé rer une certaine dé sinvolture propre à celui qui n'a point à se gê ner devant ses pareils. De là la grande inconstance des argots, leur é volution rapide. («Dictionnaire argot-franç ais» de Delesalle, «Dictionnaire de l'argot » L.-P. Colin). Les dictionnaires des dialectes est les dictionnaires qui donnent les é quivalents de la langue du dialecte sur la langue nationale. («Dictionnaire franç ais-breton» d’Henri du Rusquec) Les dictionnaires franç ais-russe et russe-franç ais. Un dictionnaire bilingue part du principe que les mots d'une langue ont des mots é quivalents dans une autre langue. Or, il est bien connu que les mots de deux langues diffé rentes, ayant mê me des valeurs sé manti-ques semblables, ne coï ncident que partiellement. (Гак и прочие)
Экзаменационный билет №16 Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs) Examen de lexicologie 1. La mé taphore. 2. La diffé renciation territoriale et sociale du lexique de langue franç aise. 3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.
1. La mé taphore. Ce mot previent du mot grec «metaphora», qui signifie en francais «transfer» (перемещение). La mé taphore est la dé nomination d'un objet par un autre lié au premier par une association de similitude. Par mé taphore on dé signe un nouvel objet ou phé nomè ne de la realité qui suppose quelque proprié té ou trait commun avec l'objet ou le phé nomè ne anté rieurement dé signé par le mot. Les mé taphores concrè tes sont bien fré quentes. Ce sont souvent les noms d'objets qui servent à dé signer d'autres objets de la ré alité: le nez d'un navire(нос корабля) le nez d’un homme; le bec d'une bouilloire; les dents d'un peigne(зубья расчески), les dents d’un homme. Certaines mé taphores dé signent l'homme par le nom d'un objet concret: С 'est une scie, cette femme! (une personne ennuyeuse); «un drô le de zè bre» — (un individu bizarre). Souvent les mé taphores dé signent l'homme par le nom d'un animal quelconque: un cochon, une vache etc. À l'origine la mé taphore comporte toujours une image. Quelles sont les sources des mé taphores? Les mé taphores ont à leur base des comparaisons puisé es dans tous les domaines de l'activité de l'homme. Chaque profession, chaque mé tier, chaque occupation est une source intarissable de comparaisons, donc de mé taphores. Les mé taphores sont surtout nombreuses dans l'argot. Pour «tê te» on dit «boule, cafetiè re, citron, œ uf, pomme, cerise»; pour «visage» on a «hure, faç ade, bobine». Cette abondance s'explique par le renouvellement constant de l'argot. Les metaphores abstretes, les emplois abstretes partain de sens concrait. (la besogne = le travail scientifique; un lourde pierre ou un lourde besogne. Есть так же сухая метафора. Когда вторичная номинация не вызывает ассоциаций с основными значениями слова (ветка дерева, ж/д ветка).
2. La diffé renciation territoriale et sociale du lexique de langue franç aise. La communauté de la langue est un trait inhé rent à la nation. La langue n'est guè re la cré ation de quelque groupe social, mais le ré sultat des efforts de toute la socié té en entier. Tout comme la langue nationale le dialecte local est au service de toutes les couches d'un peuple habitant un territoire dé terminé. Le dialecte local possè de des traits particuliers quant au systè me grammatical, au vocabulaire et à la prononciation qui le distinguent de la langue nationale. Le rô le des dialectes locaux est surtout considé rable du fait que l'un d'entre eux peut é largir la sphè re de son emploi et donner naissance à la langue commune de toute une nation, il peut se dé velopper en une langue nationale. Les caractè res essentiels du franç ais ré gional de France. En France le franç ais ré gional a subi l'influence des parlers locaux qui se fait surtout sentir sur la prononciation. La prononciation dans les ré gions du Nord de la France est à quelques dé tails prè s la mê me que celle des Parisiens. La prononciation des originaires du Midi s'en distingue profondé ment. Le langage y est plus mé lodieux, il est caracté risé par un timbre plus é levé; les voyelles nasales n'y existent pas ou bien elles sont prononcé es d'une autre maniè re. Un autre trait de l'accent mé ridional est la pré sence des [e] devenus muets dans le franç ais de Paris, surtout en position finale. La prononciation de eu comme [0] dans les syllabes fermé es (par exemple, aveugle) est caracté ristique des Berrichons et des Lorrains. La prononciation du franç ais ré gional conserve parfois des traits archaï ques; ainsi, on prononce [o] - bref et ouvert - dans " jaune", " rosé " dans le Midi de mê me qu'en Picardie. Cette diversité des prononciations ré gionales n'est plus un obstacle à la compré hension comme elle l'é tait dans la premiè re moitié du XXe siè cle. Les distinctions grammaticales du franç ais ré gional sont moins prononcé es. Parmi les particularité s les plus frappantes il faut mentionner l'emploi, dans les ré gions du Midi, du passé simple dans la conversation; la conjugaison du verbe ê tre, et certains autres, avec l'auxiliaire ê tre aux temps composé s (par exemple: je suis é té, je suis passé ); l'emploi des tournures comme c'est le livre à Pierre; l'existence d'un plus grand nombre de verbes pronominaux, par exemple: se manger un poulet, se penser. Экзаменационный билет №17 Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs) Examen de lexicologie 1. La mé tonymie 2. Les é lé ments nouveaux et archaiques dans le vocabulaire du franç ais moderne. 3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.
1. La mé tonymie Ce mot provient des mots grecs «meta» (changement) et «onuma» (nom) La mé tonymie est la dé nomination d'un objet par un autre lié au premier par un rapport de contiguï té (смежность). Donc, le lien qui est à la base de la mé tonymie revê t toujours un caractè re ré el, objectif. Par mé tonymie on dé signe un objet ou un phé nomè ne essentiellement diffé rent de l'objet ou du phé nomè ne anté rieurement dé signé par le mot. Les mé tonymies se laissent classer en types varié s selon le caractè re du rapport qui leur sert de base. La plupart sont de caractè re concret. On peut nommee des types de la metonymie: 1. On prend la partie pour le tout et inversement, le tout pour la partie (synecdoque – sous-entendu - подразумевание). Ex. Une barbe grise = un viellarde; une vielle moustache = un soldat. Parfois les noms des vê tements, des armes, des instruments de musique ou leurs parties servent à dé signer l'homme: une soutane = cure; les robes noires = hommes d'é glise; un talon rouge = gentilhomme du XVIIe siè cle. 2. On prend le contenant pour le contenu (содержащее за содержание) et inversement: la ville é tait sur pied, toute la maison é tait en é moi ou les mots ville, maison sont employé s pour les habitants de la ville ou de la maison. 3. On prend parfois la matiè re pour la chose fabriqué e: «le carton» n'est pas seulement «une pâ te de papier» mais aussi «une boî te» pour chapeaux ou chaussures et «une espè ce de portefeuille» à dessin; caoutchous – резина, галоши. Par ce mot on designe non seulement la matiere, mais aussi les objets, faits de ce matiere. 4. On prend parfois le producteur pour le produit. On dit un Pouchline pour un recueil des œ uvres de l'é crivain, un magnifique Rembrandt. Plus rarement le nom du produit est appliqué au producteur. Pourtant on dé signe un animal par le cri qu'il produit: un coucou, un cri-cri. 5. Par certaine noms des lieux on nomme des produit qui y sont fabriqué : du Cognac, du Camamber. 6. Un type trè s fré quent de la mé tonymie consiste à faire passer certains termes du sens abstrait au sens concret: ameublement — «action de meubler» dé signe par mé tonymie l'ensemble des meubles. De mê me le nom d'une qualité abstraite peut s'appliquer à la chose ou à la personne possé dant cette qualité: un talent, une cé lé brité, une beauté.
2. Les é lé ments nouveaux et archaiques dans le vocabulaire du franç ais moderne. Les né ologismes (du gr. neos -« nouveau » et logos - « notion, mot ») sont des mots et des locutions. nouvellement surgis dans la langue, ainsi que des mots anciens employé s dans un sens nouveau. Les né ologismes reflè tent d'une faç on manifeste le lien indissoluble qui existe entre la pensé e et la langue. Toute notion nouvelle engendré e par la pratique de l'homme dans les multiples domaines de son activité reç oit né cessairement une dé nomination dans la langue. Ainsi apparaissent les né ologismes. Les né ologismes sont non seulement des cré ations indigè nes, des vocables formé s par les moyens internes de la langue mê me, mais aussi des emprunts faits à d'autres idiomes. Les vocables figurent dans la langue en qualité de né ologismes tant qu'ils sont perç us comme y é tant introduits ré cemment. Peu à peu. avec le temps, ils se confondent avec les vocables plus anciens, finissent par ne plus s'en distinguer et perdent ainsi leur valeur de né ologismes. Certains d'entre eux, cré é s dans des buts sensationnels ou repré sentant des fabrications fâ cheuses, sont relé gué s dans l'oubli presque aussitô t aprè s leur naissance. On distingue les né ologismes linguistiques et les né ologismes individuels (dits stylistiques ou hapax). Les premiers sont le patrimoine de toute la nation et font partie du vocabulaire de la langue. Les derniers sont des inventions individuelles cré é es gé né ralement par des é crivains dans des buts esthé tiques comme moyen d'expression litté raire; les cré ations individuelles n'appartiennent pas à la langue nationale, n'é tant compris que dans le texte où ils sont employé s et auquel ils restent attaché s.
Les archaï smes dans le vocabulaire du franç ais moderne. À cô té de l'enrichissement perpé tuel du vocabulaire nous assistons à un processus contraire: au dé pé rissement de certains de ses é lé ments qui tendent à disparaî tre de l'usage. |
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