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Les emprunts aux langues orientales.



Les langues orientales ont enrichi le franç ais d'un certain nombre de vocables. Le franç ais tient surtout des termes bibliques dont allé luia, amen, cabale, sabbat, satan. Ces mots ont é té transmis en franç ais par le latin. Le franç ais a aussi adopté quelques mots persans, tels sont bazar, caravane, é chec. Le franç ais doit à l'arabe des termes mé dico-pharmaceutiques: alcool, é lixir, sirop; des termes de mathé matiques: zé ro, algè bre.

Les emprunts aux langues romanes.

l'italien: attaquer, barricade, bastion, bataillon, brigade cantine < cantina, cartouche, cavalcade soldat, escadre, golfe. Les mots d'origine italienne canaille, cavalerie, guirlande qui ont supplanté les anciens mots franç ais chenaille, chevalerie, garlande. Les emprunts espagnols: adjudant, mirador(e); camarade, bolé ro, tango; chocolat; vanille, tomate. Portugais: albinos, mandarin, caste.

Les emprunts aux langues germaniques.

L'allemand: sabre, bivouac, blockhaus, accordé on, harmonica, leitmotiv, valse; strudel.

L'anglais: vote, budget; club, bill, comité, corporation, jury, opposition, ordre du jour, parlement, session l'Amé rique: celluloid, cow-boy, rancho, lynch, bluff, blizzard, gangster, kidnapper, hit-parade, blue-jean.

Les emprunts au russe: archine, artel, boyard, balalaï ka, cosaque, datcha, dvornyk, hetman, izba, kacha, knout, kopeck, koulak, mammouth,.

Les emprunts aux langues des minorité s nationales.

goé land < bas breton gwelan — «grande mouette », bijou < bizou — «anneau poui le doigt {biz)» qui a supplanté en partiejoyaw, biniou — « orte de corne­muse bretonne».

 

 

Les antonymes.

Les antonymes sont des vocables à sens opposé qui expriment des notions contraires. Les choses qui n'ont rien de commun entre ne peuvent pas ê tre contraires, par exemple: pierre et livre, lampe et pain, Par contre, bon et mauvais, toujours et jamais, sont des antonymes car ils expriment des notions contraires. Les oppositions entre deux choses homogè nes peuvent ê tre de diffé rente nature.

1. Le type d'antonymes le plus ré pandu repose sur des opositions graduelles, qualitatives ou quantitatives. Dans ces cas on est en pré sence d'une valeur né gative opposé e à une valeur positive de mê me intensité, et l'inverse: long-court, amour-haine, froid-chaud, ami-ennemi

Les contraires de ce type peuvent avoir des degré s d'intensité diffé rents:

minuscule < - petit | grand -> colossal

magnifique < - beau|laid —> horrible

2. Les dé nominations des notions sociales, des groupes antagonistes de la socié té humaine, qui s'opposent l'une à l'autre pendant des siè cles, peuvent ê tre des antonymes: riche-pauvre; aristocrate-plé bé ien; ré actionnaire ré vo­lutionnaire, etc.

3. Un grand nombre d'antonymes sont lié s à des notions spatiales; ils dé signent ce qui est dirigé en sens inverse, ce qui occupe les points opposé s dans l'espace: la droite-la gauche, le sud-le nord, l'ouest-/'est, le haut-le bas.

4. On considè re comme antonymes les vocables qui expriment des notions excluant l'une l'autre qui ne peuvent exister simultané ment, ces antonymes sont appelé s complé mentaires. Tels sont: pré sence-absence, Guerre-paix, mouvement-immobilité.

L'antonymie partielle.

Tout comme les synonymes, les anto­nymes peuvent ê tre partiels. Les mots polysé miques peuvent avoir des antonymes dans chacune de leurs acceptions. Ainsi le mot bouillant signifie: 1. «ce qui bout»; 2. «actif, ardent, emporté ».

Les morphè mes antonymiques. Gé né ralement les antonymes ont des racines diffé rentes. Mais il y en a qui sont formé s à l'aide de pré ­fixes et de suffixes qui communiquent au mot dé rivé un sens contraire à celui de la racine. Ce sont, par exemple, les pré fixes - (et ses variantes: dé s-, dis -); in - (et ses variantes: im-, ir-, il-) et autres: responsable irresponsable, plaisir – dé plaisir, ré el irré el. Comme rè gle, la dé rivation formative ne change rien à l'antonymie des racines: beau beauté / entrer entré e / sortir sortie


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Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. La polysé mie et monosé mie des mots.

2. Les homonymes.

3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.

 

1. La polysé mie et monosé mie des mots.

La polysé mie est la faculté du mot d'avoir simultané ment plusieurs significations à une é poque donné e et qui sont unies par un seime (plusieurs) commune.Gé né ralement les linguistes reconnaissent que la grande majorité des mots est polysé mique, que les mots ont tendance à prendre de nouvelles acceptions.

La monosemie n’a qu’un seul signification: jamais, janvier.

La polysemie – est une des indices propres au mot. Gespersen a trouvé une belle image pour formuler cet meme idé e: «La langue, depourvue de la polysemie du mot serait un enfer linguistique».

Toutes fois la polysemie est contesté dans certain auvrage.

L.V.Sherba pensait que tout mots ne devaient avoir qu’une seule signification.

La polysemie – est precisement la faculté du mot d’avoir plusieur signification a une epoque determinee qui (sa signification) sont reunis par une seime commune.

Cet souplesse (гибкость )du mot est un moyenne tres economique de la communication.

Quoique les mots soient gé né ralement polysé miques, les gens n'é prouvent aucune difficulté à se comprendre. Quoique les mots soient gé né ralement polysé miques, les gens n'é prouvent aucune difficulté à se comprendre. Cette facilité de la compré hension est due à la monosé mie des mots dans la parole. Donc, le mot est polysé mique et monosé mique à la fois. Il est gé né ralement polysé mique comme unité de la langue-systè me et né cessairement monosé mique comme unité de la parole.

Le mot est polysemique comme unité de la langue et monosemique comme unité de la parole. La monosé mie du mot peut ê tre cré é e par le contexte. (les bras d’un homme, les bras d’une fauteuil)

 

Les homonymes.

On appelle homonymes les mots qui, ayant une mê me forme phonique, se distinguent par leur sens. Le mot homonyme provient des mots grecs «homos» - semblable et «honoma» - nom.

Les principaux types d'homonymes. L'homonymie est absolue quand aucun indice de nature orthographique ou grammaticale ne spé cifie les homonymes qui se distinguent uniquement par leur sens. Les mots goutte — «капля» et goutte — «подагра» sont des homony­mes absolus, car ils se prononcent et s'é crivent pareillement et possè dent des caté gories grammaticales identiques.L'homonymie est partielle lorsqu'il y a quelques indices particuliers qui distinguent les homonymes, outre leur signification. Cela peut ê tre le genre grammatical du mot: mousse (f) — «мох», mousse (m) — «юнга»; les homonymes peuvent s'é crire d'une maniè re diffé rente: mè tre (ni) — «метр», maî tre (m) — «хозяин», mettre (vt) — «класть».

Сцществует закон: Чем меньше слогов вслове, тем больше возможности у этого слова вступить в омонимические отношения. “La richesse homonymique depend de la quantité des syllables dans tel out el mots”.

Les homonymes qui s'é crivent identiquement sont des homo­graphes. Le caractè re des relations existant entre les homonymes permet de les classer en quelques groupes:

1. Les homonymes lexicaux. On fait entrer dans ce groupe les homonymes qui coï ncident quant à leur forme phonique et grammaticale. Cela signifie que: 1) ces mots comportent les mê mes phonè mes et 2) que ces mots appartiennent à la mê me partie du discours et possè dent les mê mes caté gories grammaticales. Par exemple, les mots chair (f) et chaire (f) sont des homonymes lexicaux, é tant donné que ce sont deux substantifs fé minins. Autrement dit, le groupe des homonymes lexicaux embrasse les homonymes absolus et ceux des homonymes partiels qui ne se distinguent que par leur orthographe. a) Homonymes lexicaux absolus: balle (f) — мяч, balle (f) — пуля, avocat (m, f) — авокадо, avocat (m) — адвокат, cousin (m) — кузен, cousin (m) — комар, b) Homonymes lexicaux partiels: faim (f) — голод, fin (f) — конец, pore (m) — пора, porc (m) — свинья

2. Les homonymes grammaticaux. Ce groupe embrasse les homonymes partiels qui se distinguent grammaticalement, autrement dit ceux qui appartiennent à des caté gories grammaticales diffé rentes. Une subdivision peut ê tre faite dans ce groupe d'homonymes:

a) les homonymes grammaticaux appartenant à la mê me partie du discours. Tels sont les mots «bal» (m) et «balle» (f), «bout» (m) et «boue» (f), dont la forme phonique coï ncide, mais qui se distinguent par le genre.

b) les homonymes grammaticaux appartenant aux diffé rentes parties du discours: Par exemple, envisagé s dans leur forme principale, ) le substantif «bond» (m) et l'adjectif «bon» sont des homonymes; mais si l'adjectif est pris au fé minin (bonne) l'homonymie disparaî t.

L'origine de l'homonymie. L'apparition des homonymes dans une langue est avant tout le ré sultat de diffé rents phé nomè nes linguistiques qui s'opè rent dans la langue au cours de son dé veloppement. On pourrait indiquer quatre sources principales des homonymes en franç ais.

1. L'homonymie peut ê tre une consé quence du dé veloppement phoné tique des mots qui primitivement avaient une forme diffé rente (pain (m)< lat. panis —pin (m)< lat. pinus —peint< lat. pi(n)ctum).

2. L'emprunt occupe aussi un certaine place dans la formation des homonymes.

3. La dé rivation est une autre source bien fé conde de l'homonymie en franç ais. Un grand nombre d'homonymes est le ré sultat de la dé rivation impropre, ainsi, le mot coupe (f) (du verbe couper) devient un homonyme du substantif coupe (f) «чаша». Ajoutons encore les cas tels que lever (v) et le lever (du soleil) qui sont nombreux.

4. Il existe une source importante d'homonymie qui est due uniquement à un é cart sé mantique qui se produit dans un mot polysé mique à l'origine. On assiste alors à l'apparition de mots diffé rents à la suite de la rupture des liens sé mantiques qui unissaient les sens du mot polysé mique. Un exemple devenu classique est offert par l'histoire des homonymes: grè ve (f) — 1. «plage de sable» et grè ve (f) — 2 «cessation du travail». L'homonymie sé mantique peut ê tre accompagné e de divergences d'ordre grammatical. II y a des homonymes dans lesquels la diffé rence de genre a surgi comme moyen de distinguer deux homonymes sé mantiques; Dans le franç ais d'aujourd'hui il y a deux mots-homonymes: mé moire (f) («память») et mé moire (m) («докладная записка; диплом») mais encore au XIVe siè cle c'é taient deux acceptions d'un seul mot du genre fé minin; la diffé rence de genre s'est introduite assez tô t, au XVe siè cle, pour distinguer ces deux acceptions, et de ce fait a apparu mé moire (m), l'homonyme de mé moire (f).
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Section franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. Le sens et l'emploi sé mantique du mot

2. La composition. La dé rivation impropre. Té lé scopage. Onomatopé e. Abreviation et la siglaison.

3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'en texte franç ais original et de sa traduction»

 

1. Le sens et l'emploi sé mantique du mot

Il y a une diffé rence de principe entre le sens et l'emploi sé mantique d'un mot. Pour un mot polysé mique il y aura autant de sens que de notions distinctes. Le sens et l'emploi sé mantique d'un vocable. Il y a une diffé rence de principe entre le sens et l'emploi sé mantique d'un mot. Pour un mot polysé mique il y aura autant de sens que de notions distinctes.

La distinction entre les sens et les emplois sé mantiques n'est pas toujours aisé e, elle devient un vé ritable problè me pour les mots à valeur abstraite où les limites entre les notions sont estompé es. D'où les divergences d'un dictionnaire à l'autre dans la pré sentation des sens de mots tels que faire, prendre, mettre, aller, etc. La difficulté augmente lorsqu'on confronte les structures sé mantiques des mots respectifs dans les langues diffé rentes. La traduction d'un mot d'une langue par des mots distincts dans une autre langue donne l'illusion d'avoir affaire à plusieurs sens. En ré alité il n'en est rien.

Les sens des mots appartiennent au systè me de la langue, alors que les emplois sé mantiques en sont les ré alisations directes (accomplir un devoir) ou imagé es (recevoir le chapeau) dans la parole.

Les emplois individuels n'affectent pas la structure sé mantique des mots. N'é tant pas admis par les sujets parlants, par la socié té en entier, ils n'appartiennent pas à la norme linguistique, mais restent confiné s dans la parole individuelle. Comme tels les emplois individuels n'inté ressent pas la lexicologie: é tant des moyens expressifs ils ressortissent à la stylistique. Cependant les emplois occasionnels peuvent exercer une influence sur le dé veloppement sé mantique des mots; à condition de recevoir un usage courant, ils peuvent passer au niveau de la norme et par la suite devenir des significations nouvelles.

 

2. La composition. La dé rivation impropre. Té lé scopage. Onomatopé e. Abreviation et la siglaison.

 

La composition.

Ce procé dé de formation, est moins productif que la dé rivation affixale, mais occupe une place importante dans le systè me formatif du franç ais d'aujourd'hui. La composition est interpré té e de faç on diffé rente en linguistique.

Selon une conception trè s ré pandue un mot composé en franç ais n'est pas seulement celui qui est formé par l'adjonction de bases diffé rentes, mais n'importe quelle expression qui pré sente un groupement constant et usuel exprimant une notion, un seul concept. C'est pourquoi les locutions telles que chemin de fer, boî te aux lettres, pomme de terre, etc., sont parfois traité es de mots composé s.

Selon l'acadé micien V.V. Vinogradov les groupes tels que chemin de fer, salle à manger, avoir envie sont tantô t des unité s phrasé ologiques, qui par leurs fonctions sont souvent des é quivalents de mots, tantô t des groupes de mots libres.

Pour le franç ais l'inté grité formelle doit ê tre comprise avant tout comme l'absence de rapports syntaxiques entre les composants d'un vocable qui grammaticalement et phoné tiquement fonctionne comme un tout indivisible. Quant à l'é criture lié e des mots, elle n'est qu'un indice accessoire, l'orthographe franç aise é tant conventionnelle.

Mê me là où autrefois on avait un groupe de mots on peut se trouver aujourd'hui en pré sence d'un mot composé dont les é lé ments n'offrent plus de rapport syntaxique. Tel est le cas de rouge-gorge. Les rapports syntaxiques qui existaient dans l'ancien franç ais entre les é lé ments de cette formation ne correspondent plus à ceux du franç ais moderne; cela signifie qu'il n'y a plus

 

La dé rivation impropre.

La dé rivation impropre est le procé dé par lequel on tire d'un mot existant un autre mot en lui attribuant simplement une fonction nouvelle. Par ce procé dé on cré e un nouveau mot à partir d'une des formes d'un mot ancien en la faisant passer dans une autre caté gorie grammaticale ou lexico-grammaticale. Tels sont le bien, le souper, des fers, un radio, tiré s de bien, souper, fer, radio.

La dé rivation impropre est fort productive en franç ais moderne. On forme facilement des mots nouveaux qui reç oivent les caracté ristiques d'une autre partie du discours.

Les substantifs peuvent ê tre obtenus de diverses parties du discours:

- d'adjectifs qualificatifs: le calme, le beau;

- de verbes: le coucher du soleil, le souper;

- de participes pré sents: un participant, un manifestant;

- d'adverbe: le bien, le mal;

- de mots non-autonomes: les pour et les contre;

Les adjetifs peuvent aussi provenir d'autres parties du discours:

- de substantifs: un costume perle, un chapeau paille;

- de participes pré sents: une personne charmante;

- de participes passé s: un soldat blessé, des doigts effilé s.

Les adverbes peuvent ê tre tiré s

- d'adjectifs: il a fort bien travaillé ;

- de pré positions: n'avoir rien contre; courir aprè s.

Les interjections peuvent ê tre obtenues

- de substantifs: peste!, diable! ;

- de verbe s à l'impé ratif et au subjonctif: tiens!, allons!

La formation du type patron > patronn-er, blanche > blanch-ir offre un cas particulier de dé rivation impropre où à partir d'un nom (substantif ou adjectif) on forme une base verbale. Ce type de formation est parmi les plus productifs dans le franç ais d'aujourd'hui. Les mots apparus à la suite de la dé rivation impropre peuvent ê tre interpré té s comme é tant formé s avec un suffixe zé ro. L'affixe zé ro apparaî t dans les cas où son absence est significative; il est alors commutable avec les formants (dans notre cas les suffixes) explicites, (cf. calme - le calme et tendre - tendresse, modeste - modestie, etc.)

Le passage d'un mot d'une partie du discours dans une autre à la suite d'une ellipse est aussi bien fré quent de nos jours une [ville] capitale, une [voiture] automobile, un [avion] supersonique.

Le té lescopage. Par ce procé dé on forme des mots issus de la fusion de deux mots exprimant des notions contiguë s. Ainsi, sur le modè le de motel > mo[tor (car)] + [hô ]tel - formation anglo-amé ricaine - on a cré é en franç ais aquatel- «hô tel flottant qui se dé place sur l'eau» de aqua[tique] et [hô ]tel. Cybernation de cybern[é tique] et [autom]ation, eurovision de euro[pé en] et [té lé ]vision, futurible de futur et [poss]ible, synonyme de futurologue.

Ce procé dé é conomique et baroque à la fois est utilisé, d'une part, dans la publicité et dans certaines terminologies, et de l'autre, dans le langage parlé familier où il sert à fabriquer des mots plaisants comme applaudimè tre de applaudi[ssements] et mè tre.

L'onomatopé e.

Par l'onomatopé e on appelle à pré sent la cré ation de mots qui par leur aspect phonique sont des imitations plus ou moins proches, toujours conventionnelles, des cris d'animaux ou des bruits diffé rents, par exemple: cricri, crincrin, coucou, miaou, coquerico, ronron, glouglou, froufrou. Ce procé dé de formation offre une particularité par le fait qu'il s'appuie sur une motivation naturelle ou phonique qui s'oppose à la motivation intralinguistique caracté ristique de tous les autres procé dé s de formation.

L'abré viation.

On distingue diffé rents types d'abré viations.

1) abré viation par les cigles (первые буквы слов) O.N. U. — «Organisation des nations unies», PDG — « Pré sident-directeur gé né ral », ТОМ— « Territoires d'Outre-Mer».

2) la formation des mots nouveau par les syllabes iniciale – les pays de BeNeLux.

3) la formation des mots nouveau a l’aide de la troncature de syllabe finale. (apocope). af[faire], anar[chiste], accu[mulateur], bac[calauré at], collabo [ration-niste], fac[ulté ], labo[ratoire], auto[mobile], cyclo [moteur], dactylo [graphe], kilo[gramme]

4) troncoture des syllabe iniciale (aphé rè se): pitaine < capitaine, cipal < (gardé ) municipal, Ricain < Amé ricain.

 

Parfois on remplace ces syllabes retranché es par un -o final qui repré sente un pseudo-suffixe populaire: anarcho < anarchiste, apé ro < apé ritif, camaro < camarade, Montparno < Montparnasse, populo < populaire.

Par l'abré viation on ne forme pas tant des mots nouveaux que des variantes, gé né ralement des variantes stylistiques de mots existants. Si mé tro, auto, ciné ma, stylo, dactylo ont effectivement enrichi le franç ais en triomphant de leurs formes complè tes initiales, prof, ré cré, perme, colon, expo ne sont que des variantes stylistiques as professeur, ré cré ation, permission, colonel, exposition. Il en est de mê me pour les sigles qui pré sentent « les doubles » des locutions correspondantes..


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Sections franç aise, III-è me anné e (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. Les differents types de sens.

2. Les locutions phrasé ologiques.

3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte franç ais original et de sa traduction.

 


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