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L'AGROECOLOGIE AVEC MAXIME DE ROSTOLAN 14/12/2015
-J’accueille notre premier invité , Maxime de Rostolan. Bonjour. Maxime de Rostolan: Bonjour -Merci d’ê tre avec nous. On vient de voir ces agricultrices. C’est trè s symptomatique d’une prise de conscience, d’une é volution des mentalité s, avec cette idé e qu’on revient à la base à l’ home en adé quation avec la nature. C’est dans votre credo avec Fermes d’avenir.
Maxime de Rostolan: Exactement. On essaie de montrer qu’une agriculture basé e sur le travail avec la vie et pas contre la vie est bien plus rentable bien plus efficace et en plus permet de produire des produits qui sont meilleurs pour la santé. -Fermes d’avenir, c’est en tout 13 fermes implanté es en France? Maxime de Rostolan: C’est trè s simple, ce sont les gagnants d’un concours qu’on a lancé , pour lequel on a reç u plus de 200 candidatures. L’idé e, c’est de montrer qu’il y a d’autres maniè res de faire l’agriculture, et il se trouve que les agriculteurs qui se basent sur la nature, qu’ils font de l’agroé cologie sont souvent plus heureux et plus enjoué s par leur mé tier que les agriculteurs conventionnels. -Quelle est la taille de ces fermes? Maxime de Rostolan: Nous, on travaille sur un concept de micro-ferme. Ç a veut dire qu’on essaye de montrer que sur des trè s petites surfaces, on est sur un hectare et demi, on arrive à cré er beaucoup plus d’emplois que des trucs culture conventionnelle. On est six fois plus « emploivores » que l’agriculture traditionnelle ou conventionnelle. Et là, dans les treize fermes, il y a des fermes qui font de l’é levage, il y a des fermes qui font de grandes coutures, il y en a d’autres qui sont sur de beaucoup de petites surfaces comme la nô tre. -Expliquez-nous comment on engage plus de personnes avec de si petites exploitations. Maxime de Rostolan: L’idé e, c’est qu’on est beaucoup plus demandeur en travail humain, en travail de la main, et on s’affranchit du pé trole, puisque on n’a pas de tracteur sur notre ferme. Et de fait il faut soigner bien plus la terre, soigner les plantes et la terre nous le rend bien puisqu’elle produit beaucoup plus ainsi. -Est-ce que c’est rentable, finalement? Maxime de Rostolan: L’objectif de l’association Fermes d’avenir, c’est celui-là, c’est de prouver que l’agroé cologie peut ê tre plus rentable que d’agriculture conventionnelle. Et oui, ç a l’est. Ç a l’est, et avec toutes les externalité s positives que ç a apporte en plus, demain ç a le sera encore plus, parce que nous espé rons que les gouvernements, les institutions, financerons ce type d’agriculture, puisque les externalité s sont absolument incommensurables pour l’homme. La biodiversité, la qualité de l’eau, lanç ant et de l’homme, l’emploi, la vie de territoires. -Ç a fait quelques anné es dé jà que vous ê tes engagé dans ce mouvement là. Est-ce que vous y voyez une é volution des mentalité s, et particuliè rement des consommateurs, par exemple? Maxime de Rostolan: La demande en bio a doublé sur les 5 derniè res anné es, donc oui, les gens prennent conscience qu’il faut bien manger, la santé, c’est ce qu’on avale, donc ils sont trè s demandeurs. En plus sur le goû t, il suffit de venir goû ter nos carottes ou nos tomates pour s’en convaincre. Oui il y a une grande prise de conscience. Il y a pas mal de gens qui cherchent du sens dans leur travail, donc on a beaucoup de candidats à l’installation, qu’il nous appellent et qui nous demandent comment faire pour eux. - Revenir au travail manuel, ç a ne rebute pas? Maxime de Rostolan: Ce n’est pas en retour en arriè re. On a des outils trè s performant, qui sont des outils de pré cision, qui sont tracté à la main, et non, c’est quelque chose qui, finalement, pas plus dé sagré able que d’ê tre manutentionnaire dans un entrepô t chez Amazon. -Souvent les consommateurs objectent le prix des produits bios. Maxime de Rostolan: Ç a, c’est une grande question. Quand vous avez une tomate conventionnels à trois euros par kilos, en fait elle ne coû te pas trois euros. Parce qu’elle coû te beaucoup pour la Sé curité sociale, parce que ç a provoque des problè mes perturbateurs endocriniens, puis il y a la PAC, qui est aussi dans vos impô ts, il y a aussi la qualité de l’eau, le chô mage que ç a provoque... Donc oui, facialement, le bio est un peu plus cher, mais dans les faits, si on regarde toutes les externalité s né gatives d’une tomate pas bio, en fait vous la payez plus cher que la tomate bio.
-Vous ê tes ingé nieur de formation, comment est-ce que vous en ê tes arrivé à ce projet? Maxime de Rostolan: J’ai fait un tour du monde sur le thè me de l’eau pendant deux ans il y a une dizaine d’anné es. Je me suis frotter aux problé matiques de dé veloppement, aprè s je suis allé au dé veloppement durable. Une fois que j’ai mis les pieds dans le dé veloppement durable, je suis arrivé au biomimé tisme. Le biomimé tisme, l’idé e, c’est d’inspirer de la nature, parce qu’elle a toutes les technologies possibles pour ré pondre à nos enjeux. -Merci Maxime de Rostolan de nous avoir livré votre té moignage et votre expé rience.
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